La tête, creuse

Publié le 05 mai 2011 par Didier Vincent

Brain telling, story storming - Langara

2010

Boite à idées. Idées qui déboitent. Un fourre tout effervescent et créatif, hâtif. Persévérer dans l'inédit, chercher, chercher. Se creuser les méninges. L'ébullition donne toujours de la vapeur, de la légèreté, de l'inouï. N'avoir pas peur des mots. Essayer. Sans arrêt. Ouvrir un espace de pensée, colorer ses histoires, penser sans dépenser, compter sans décompter. Avant toute pensée, il faut apprendre à penser et c'est ce lieu-là qu'il faut explorer sans cesse, cet espace ludique d'où jaillit le plaisir créatif. La page blanche, vibrante, vibrillonnante, avion en papier qui va virevolter dans un océan de vents comme un papillon ivre. Se lévivrer, comme on saute en parachute au-dessus d'un palimpseste de champs colorés mêlés de villages et de routes. Seul le saut compte, l'avant et l'après sont des scories, des histoires. Seul le vide compte qui ouvre mille possibilités de divaguer, de profiter du court instant présent comme n avion de papier qui entrelace l'espace de ses volutes dessinées. Faire de l'aléatoire une ligne de conduite.