Veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai et pour les nouveaux lecteurs, prendre ce moment pour lire le descriptif, merci.
Un garçon dans un corps de fille...
Une autre exclusivité, mesdames et messieurs. Une entrevue des plus sérieuses et délicates avec nul autre que monsieur Bono, fils de Sonny et Cher. Je ne vous servirai pas une tasse de café et n'est pas ma façon de vous aborder. Puisque ces écrits sont la réalité que vivent certaines personnes et puisque nous vivons des expériences de vie à de degrés différents pour chacun et chacune, j'ai pensé de recevoir cette personne à l'émission "snorounanne reçoit ce soir"
Alors, après ces quelques jours affligeantes dûes aux épreuves difficiles d'une mort tragique, diagnostiquée par le médecin légiste dont l'autopsie révélait que c'était bel et bien un suicide, et d'une vision qui, n'a pas encore été divulguée, vous passerez du bon temps en demeurant accrochés au suspens. Sinon, une fermeture s'impose de votre part et je n'en saurai absolument rien.
L'émission était en cours et a été traduite en français. Veuillez excuser certains liens d'accords et de conjuguaisons avec Chaz. Car elle et il se racontait.
Lundi 2 mai 2011. Heure - 20:10
Si la nature ne commettait pas non plus des erreurs sur l'enveloppe corporelle
snorounanne -
Avez-vous un auteur favori pour la
littérature?
Chaz - Ouais, j'en ai un peu.. J'aime beaucoup lire des romans policiers. C'est mon genre de prédilection. Mon auteur favori est probablement James Patterson. J'aime aussi Michael Connelly, Anne Rice et Patricia Cornwell.
snorounanne - Qu'est-ce qui vous
a poussé cette fois-ci d'écrire un mémoire d'un tel compte
personnel?
Chaz - Une fois que je
prends la décision de faire quelque chose et de me familiariser
avec l'idée d'écrire quelque chose, je vais l'écrire le plus
fidèlement et précisément que je peux. Cette histoire est
assez personnelle, mais la seule chose qui a vraiment changé, sont
les noms des gens. J'essaie d'être juste envers les autres
personnes dans l'histoire. C'est un peu un malaise quand vous êtes
à raconter votre histoire, en impliquant d'autres personnes dans
votre vie. J'essaie d'être aussi équitable que
possible.
snorounanne - Le succès de votre livre « sortie en famille », pensez-vous que vous avez grandi en tant qu'écrivain et individu depuis?
Chaz - Je pense à titre personnel, oui, mais pas comme un écrivain parce que ce sont des types différents. Ils sont à la fois des livres fantastiques pour leur genre et « Sortie familiale « était difficile techniquement à écrire, car il combinait différentes histoires avec différentes personnes.
-
Aussi, j'ai essayé d'imputer tant d'idées différentes et de
conseils sans que ça sonne moralisateur ou comme un livre de texte.
C'était vraiment une chose techniquement difficile à faire. Aussi
facile que de lire, il semble qu'il était difficile d'écrire pour
faire croire de cette façon. « Fin de l'innocence » ce
livre, a été très facile pour moi d'écrire. Il était plus
émotif. Il y avait certains jours où ça demandait beaucoup de ma
part.
snorounanne - D'où puisez-vous votre
inspiration?
Chaz - Je voulais avoir les
deux livres que j'ai écrits là-bas pour des raisons différentes. Le
premier livre, j'ai pensé qu'il pouvait vraiment aider beaucoup de
gens et ce dernier a eu beaucoup de signification personnelle pour
moi.
- J'ai aussi pensé que cela
pourrait être très amusant pour les gens. Avec tout ce que j'ai
atteint, je voulais faire le meilleur travail possible et nous
espérons que les gens en profite et en profiteront et en tireront
quelque chose de ce
livre.
snorounanne - Que voyez-vous comme le plus distinctif de votre
écriture? Ce qui rend votre style d'écriture
unique?
Chaz - Dans
les deux livres quand je parle de moi, j'ai essayé d'écrire d'une
manière très bien-pensant étant très facile, très simple à lire.
Les deux livres sont intéressants. « Sortie familiale »
Parce qu'il couvre toute ma vie et parle de mon « coming
out ».
- J'ai commencé quand j'étais très
jeune, j'essayais de varier ma voix en fonction de l'âge que
j'avais. J'essayais de créer la voix de cet âge. Le livre
« Fin de l'innocence » a tout eu lieu lorsque
j'étais dans la vingtaine. En ce qui concerne le dialogue, je ne
parle plus pas comme ça, mais j'ai vraiment essayé de recréer ce
que c'était à l'époque. J'essayais toujours d'écrire dans des mots
simples, faciles, dans la conversation que je crois que les gens
peuvent comprendre,
saisir.
snorounanne
- J'ai lu le livre de votre père, Sonny. « And The Beat Goes
On et je vois des similitudes dans vos styles d'écriture.
Pensez-vous que votre aptitude à l'écriture peut être un héritage
de votre père, Sonny?
Chaz - Nous avons
toujours été très proches de sorte que cela ne me surprend pas que
quelqu'un puisse considérer que hors de lui, que je puisse être un
peu comme lui.
snorounanne - Vous avez été diagnostiqué dislexique lorsque
vous étiez très jeune. Était-ce un défi pour vous, la
dislexie?
Chaz - Non, ce n'est pas
vrai. Ma mère a effectivement été testée et a été déclarée qu'elle
avait la dyslexie mais moi, je ne l'étais pas. J'ai fini par être
testé à l'école secondaire et de fait, je ne l'étais pas. J'ai eu
beaucoup de difficultés à l'école quand j'étais plus jeune, je
pense que c'est surtout dû au fait que mes parents avaient
l'habitude de me faire sortir de l'école pour être avec eux en
tournée.
- J'ai manqué tellement
de mes années de formation que j'ai vraiment eu à lutter à l'école.
Mais je n'ai pas vraiment eu de trouble d'apprentissage
diagnostiqué.
snorounanne - Vous avez
dit que quand vous aviez 13 ans, vous êtes allé voir le film
Personal Best. Il vous a fait réaliser que vous aviez un intérêt
chez les femmes. Le fait d'avoir autour de vous, la présence de
Joan a contribué à renforcer la prise de conscience que vous étiez
lesbienne?
Chaz - Non,
mais ça aidé d'avoir quelqu'un à qui parler. Je savais qu'il y
avait quelque chose de différent en moi, mais je n'avais tout
simplement pas les mots pour cela. Quand j'ai vu Personal Best j'ai
finalement compris ce que le mot
signifiait.
- J'étais absolument et totalement convaincu. C'était
génial d'avoir quelqu'un âgé et lesbienne avec qui je pouvais
parler de mes sentiments. Elle a été vraiment utile, et
probablement le seul adulte avec qui je parlais sur ce
sujet.
snorounanne - A 13 ans, Joan a été votre premier
coup de foudre, ou aviez-vous de l'intérêt pour d'autres filles
aussi? Avez-vous été attiré par les gars?
Chaz - Je n'ai jamais
vraiment eu d'intérêt pour les gars. Je peux penser peut-être à un
ou deux béguins pour les gars que j'ai eus quand j'étais enfant, et
ils étaient tous homosexuels (riait). Je ne dirais pas qu'ils
étaient efféminés, mais ils avaient une douceur sincère. J'ai
également eu un béguin pour les filles à cette époque, je me
souviens.
- Joan a probablement été l'un des
premiers flirts que j'ai eus, et après j'ai réalisé que j'étais
lesbienne, où ça été une attraction très consciente. À cette
époque, j'étais juste figurant sur mon orientation sexuelle. Aussi,
j'ai été vraiment frappé par la puberté et à avoir des
sentiments plus matures et sexuels contre les sentiments enfantins
de vraiment aimer être avec certaines personnes, mais ne sachant
pas ce que cela signifiait. Avec Joan, j'ai pu identifier qu'il y
avait une véritable attraction. Il y avait une différence
notable entre mes sentiments pour elle qu'un béguin que
j'avais.
snorounanne - Quelle a été
l'attraction initiale avec Joan? Puisque vous aviez
essentiellement grandi autour de Joan et c'était quelqu'un que vous
connaissiez depuis si longtemps. Je me demande si c'était une
attirance physique ou c'était que vous aimiez être en sa compagnie
ou était-ce une combinaison des deux?
Chaz - La nuit dont je parle dans mon livre - où
je suis à la fête - il y avait quelque chose qui m'avait frappé et
avait changé dans la façon dès que je l'ai vue. Après cela, en
raison de l'attrait physique, sachant qu'elle était lesbienne et
penser que c'était quelqu'un que je pouvais m'identifier et avec
qui parler, nous sommes devenus très bons
amis.
- Mes sentiments pour elle, couraient très profondément à partir d'un très jeune âge. Nous avons eu cette relation incroyablement intense. Parce qu'elle était vraie et constante dans ma vie: quelqu'un que je pouvais toujours compter sur, elle a toujours été là pour moi, m'a aimée inconditionnellement et elle a été une merveilleuse amie.
- Et,
Joan est décédée après deux années de combat contre le lymphome. Le
noyau de notre amitié signifiait le monde pour moi. Alors, quand
elle est morte ce n'était pas seulement comme la perte d'un amant.
Je l'avais connue toute ma vie, elle avait toujours signifié
tellement pour moi et elle a été une personne précieuse dans ma
vie.
snorounanne - Vous étiez si jeune... si vous aviez
quelque chose à dire après avoir perdu une si précieuse personne,
comme Joan, le feriez-vous?
Chaz - Oui, je le ferais. Je pense que la seule erreur que j'ai faite pendant ce temps, c'est que je n'ai pas vraiment pris soin de moi du tout. J'ai tout accentué sur Joan, alors quand elle est morte, je n'avais rien. Je n'avais pas de système de soutien mis en place pour moi.
- Ici, j'ai consacré toute mon énergie pour cette personne et un jour... arriva et elle n'est tout simplement plus là. Et, j'avais encore toute cette énergie, mais je n'avais aucune idée de quoi en faire. Je pense que si j'avais fait partie d'un groupe de soutien ou de thérapie, alors qu'elle était malade et qu'elle se faisait soigner, peut-être que cela aurait été un peu plus facile pour ma propre santé mentale.
snorounanne - Quand vous avez commencé
votre relation avec Joan, aviez-vous peur de la façon dont vos
parents auraient pu réagir en sachant que c'était l'une des
amies de votre mère?
Chaz - Quand j'avais
18 ans, je n'ai même pas pensé à mes parents. Il n'y avait aucune
manière à ce qu'ils allaient le découvrir - Ça été un baiser et
c'est tout. Puis, quand nous avons décidé d'aller pour la
rencontre, j'étais nerveuse pour dire à ma mère parce que
c'était son amie de longue date.
- Ma mère a ses principes et ses valeurs. Je crois qu'elle était réellement heureuse de cela parce qu'elle n'aimait pas la relation que j'avais avant et elle n'aimait pas la façon dont j'étais traitée. Elle savait que Joan était une bonne personne et elle savait que je serais bien traitée et soignée. Je pense que ma mère ne s'est jamais souciée aussi loin que je m'en rappelle des femmes que j'ai sorties avec.
- La seule chose qu'elle a dit,
qu'elle a pensé était que ce serait une bonne expérience de vie en
raison de la différence d'âge et en raison de ce qu'elle pensait
que je pourrais apprendre de Joan. Sachant Joan était bien bonne et
savoir qu'elle était une personne gentille et douce, ma mère savait
combien Joan avait à m'offrir. Jusqu'à sa mort, ça été une leçon de
vie incroyable pour moi dans cet amour
inconditionnel.
snorounanne - Pensez-vous que d'avoir été avec quelqu'un
telle que Joan, votre croissance personnelle s'est accélérée et
vous avez mûri un peu plus
vite?
Chaz - Non, pas vraiment. Nous étions à un niveau très
similaire dans notre façon de penser, car Joan ne m'a jamais
traitée avec des responsabilités d'adultes. Elle avait une
réelle qualité d'enfant en elle. Je pense que, s'y avait quelque
chose qu'elle m'a obligée, c'était d'être moins grave que ce
que j'étais auparavant. Elle m'a apprise à vraiment apprécier
la vie. J'étais déjà très mature pour mon âge et s'y a quelque
chose qu'elle a aidé à faire ressortir, c'était l'enfant en
moi.
snorounanne - Pensez-vous que vous n'aimeriez
jamais quelqu'un avec la même intensité que vous avez eue pour
Joan?
Chaz - C'est vraiment difficile à comparer. J'ai passé beaucoup d'années à le faire: comparer chaque relation. J'étais comme une personne différente, alors, si jeune et innocente et vierge de la vie à ce point, que je n'aurais jamais le genre de relation avec quelqu'un que j'ai eue avec Joan. Ça n'a rien à voir avec la partenaire. Je me suis jamais sentie heureuse, chanceuse avec quelqu'un comme je l'ai été avec Joan.
- Je
pense que, dans la relation que je suis maintenant, je suis
profondément en amour et c'est la première fois que je n'ai pas eu
Joan là, dans la façon dont elle a été dans toutes les autres
relations. Avant ma relation avec Stasie, chaque fois que les
choses se sont corsées ou allaient mal, je me retournais à penser
combien de grandes choses ont été avec Joan, et si Joan était
encore en vie, ce ne serait pas produit. C'était vraiment malsain
et pas juste.
snorounanne - Après la mort de Joan et en plus de la mort tragique
de votre père, Sonny quelques années plus tard, comment vous
perceviez votre vie et la vie en général?
Chaz - C'était vraiment dur pendant une longue période. J'ai vraiment eu un mauvais coup d'oeil sur la vie. Pendant de nombreuses années après la mort de Joan, je pensais faire foirer ma vie. Il m'a fallu beaucoup d'années à me traiter et à me dépasser. J'ai perçu cela ainsi: La vie est courte, alors laissez-moi donner le meilleur de moi-même. J'ai senti beaucoup la douleur de la vie.
snorounanne - Combien de temps at-il
fallu pour vous en remettre après sa
mort?
Chaz - Pour m'en remettre de la douleur intense, il
m'aura fallu environ un peu plus de six ans. J'ai eu deux bonnes
années jusqu'à maintentant. Dans la mesure que j'étais et me
sentais, je ne pense pas qu'y a pire que de vivre un deuil. J'ai
encore de la tristesse à ce sujet. Elle me manque encore,
aujourd'hui et je me sens encore volé mais je ne l'ai pas emportée
partout avec moi de la même manière.
snorounanne - Qu'avez-vous fait ou
cessé de faire afin de parvenir à ce
point?
Chaz - J'ai finalement cessé d'essayer de masquer les
choses. J'ai utilisé à peu près tout ce que je pouvais. Ça été des
prescriptions, les médicaments, au travail ou des relations. Le
travail a été d'un grand bien. Je suis entièrement concentré sur ma
carrière et le côté personnel de moi. J'ai essayé de le dissimuler
à tout prix et de guérir et d'obtenir le bon type de mise en appui
et le bon type de voies thérapeutiques dont j'avais
besoin.
snorounanne - Etait-il difficile d'écrire sur un tel
moment douloureux dans votre vie? Est-ce que ça vous a ramené des
sentiments intenses de colère ou de dépression?
Chaz - La chose qui a
été vraiment difficile pour moi a été d'écrire et de ramener des
sentiments et ça m'a rendu triste par la suite. Le fait de relater
ces bons moments que nous avions. Écrire sur notre relation, avant
qu'elle tombe malade, a été beaucoup plus
difficile.
snorounanne - Dans votre livre, vous discutez aussi de
votre cérémonie de bande et de votre premier contrat de disque. Où
avez-vous eu l'inspiration d'écrire votre
musique?
Chaz - À cette époque, notre plus grande source
d'inspiration a probablement été les Beatles, parce que moi-même et
Rachel et notre producteur qui nous a écrit beaucoup de chansons
avec et certains des gars qui ont joué sur l'album que nous avons
écrit avec, la seule chose que nous avions tous en commun a été que
nous avons aimé les Beatles, alors je dirais qu'ils ont
probablement été la plus grande influence de notre
musique.
snorounanne - Essayer d'établir votre
propre carrière en tant que musicien, et d'être la fille, en somme,
le fils de Sonny et Cher, avez-vous déjà senti que vous étiez
un désavantage parce que vous aviez à prouver votre talent
hors de leur ombre?
Chaz - C'était sans espoir.
Nous n'avons pas pu leur échapper. C'était toujours comme ça mais
il m'a fallu faire quelque chose qu'ils n'ont pas fait dans le but
d'obtenir le peu de reconnaissance que j'ai eue. Chaque article
unique qui a été écrit sur nous, notre musique par rapport à la
leur. Que ce soit positif ou négatif n'avait pas
d'importance.
- C'était juste par opposition à mes
parents et je me suis toujours senti mal avec ça. J'ai toujours
senti que j'étais disséqué quand j'étais sur scène et je n'ai
jamais senti le bien-être et jamais senti le genre de hauteur que
je pensais qu'on était censé sentir sur scène. Ironiquement, quand
j'ai commencé à parler de la puberté dans les conférences comme je
le fais maintenant, je ne me sens pas comme ça vis-à-vis des
commentaires de l'auditoire. J'espérais revenir ensuite, mais j'ai
toujours été trop mal à l'aise.
snorounanne - Comment
est-ce que vos parents se sont impliqués dans votre carrière
musicale? Vous ont-ils jamais donné des
conseils?
Chaz - Pas de façon créative. Nous allions consulter ma mère pour obtenir des conseils sur l'aspect commercial de l'industrie du disque. Elle connaissait notre producteur. Il était un ami de mes parents pendant des années et cela fait des années que je le connais. Nous nous adressons à ma mère à ce sujet beaucoup et nous demandons aussi la façon de traiter avec la société d'enregistrement et de gestion.
- Elle a été très utile avec cela,
mais nous n'avons jamais parlé de l'aspect créatif des choses. Elle
aimait notre musique et a toujours été très favorable, mais il
aurait été inapproprié de sa part de tenter de mettre son grain de
sel et elle a un bon sens du
savoir.
snorounanne - Vous êtes une personne née de deux
individus qui ont réussi dans l'industrie du divertissement, entre
autres, sentez-vous des valeurs que vous avez héritées
d'eux?
Chaz - Leur volonté de mettre en évidence le meilleur. Je
ne peux pas penser à un mot plus éloquent que les boyaux. Ni l'un
des deux ont eu un diplôme d'études secondaires, et même s'ils ne
savaient pas comment faire quelque chose, ils prenaient les
possibilités qui s'offraient. Ils n'ont jamais craint d'obtenir
quoi que ce soit et c'est de cette façon que j'ai toujours
été.
snorounanne - Sentez-vous que l'industrie de l'édition
diffère de l'industrie du disque?
Chaz - Vous ne pouvez pas comparer
les deux. Ce sont comme deux mondes différents.
L'industrie de l'édition est grand. J'ai travaillé avec deux
éditeurs différents et l'expérience avec les deux étaient grandes,
alors que la maison de disques est louche. C'est presque comme si
elles attendaient de vous donner votre premier-né pour jouer vos
dossiers.
-
Quand j'étais plus jeune je me sentais en concurrence avec mes
parents. Mais je suis allé à Las Vegas, une semaine pour voir le
spectacle de ma mère qui s'étendait sur toute sa carrière: près de
quatre décennies. En la voyant, j'ai pensé: Eh bien, il n'y a pas
moyen que je puisse rivaliser avec ça. Il y a seulement eu une
poignée d'individus de notre temps qui ont eu une carrière comme la
sienne, et qui ont survécu et ont réinventé eux-mêmes comme elle a
fait.
snorounanne - Dans le livre, vous avez dit que lorsque
vous avez assisté à New York School of Performing Arts, d'autres
élèves ont circulé les rumeurs selon lesquelles la seule raison que
cette école vous a admis était parce que votre mère a acheté de
l'école de nouveaux équipements. Comment vous êtes-vous
senti?
Chaz - Je me suis senti très mal. Je pense que ce qui
s'est passé, c'est que j'étais à l'abri à Los Angeles et à New
York, c'était une chose différente. J'étais dans une école publique
de New York. J'ai été un peu une sorte de nouvelle. Une fois que la
nouvelle se dissipa, je n'étais qu'un autre étudiant de première
année.
snorounanne - Avez-vous été surpris par la façon dont vos deux livres
ont été perçus par le public?
Chaz - Je suis très heureux de la rétroaction. Je suis
très heureux chaque fois que quelqu'un dit qu'ils ont lu mon livre
et l'ont aimé. Chaque fois que quelqu'un me dit que je les ai
inspirés, je suis
heureux.
snorounanne - Vous voyez-vous écrire d'autres types de
livres autres que les récits autobiographiques, peut-être genre un
roman ou une
biographie?
Chaz - Il y a une série pour enfants, je pense. J'ai
aussi pensé à écrire des livres sur les questions du public ou des
livres qui peuvent aider les autres sans mon histoire personnelle
ci-jointe.
snorounanne - Avez-vous d'autres aspirations en ce
moment en dehors de
l'écriture?
Chaz - La production de films. J'aimerais vraiment voir
la fin de l'innocence comme un film. Mise à part cela, il y a un
projet de ma mère et je voudrais travailler avec elle, ce qui peut
arriver dans le futur.
snorounanne - J'ai entendu dire lors
d'un interview que votre mère a fait... que vous aspiriez à devenir
réalisateur. Est-ce encore quelque chose que vous aimeriez
faire?
Chaz -
Non, je voudrais vraiment faire un peu de la production. Je n'ai
plus aucun intérêt à être un administrateur. Je ne suis pas une
personne visuelle.
snorounanne - Qu'en est-il de l'écriture de
scénarios?
Chaz - L'écriture est très différente. C'est de la
créativité. Quant à l'écriture de scénarios, pas seul, mais avec
quelqu'un, si Fin de l'innocence devait être transformée en un
film, je voudrais certainement en faire
partie.
snorounanne - Vous avez parlé de votre intention
d'écrire un autre livre. Souhaitez-vous nous en
parler?
Chaz - Mon prochain livre va commencer à peu près où ce
livre a été laissé. Il commencera avec la mort de mon père et ira
scruter dans mon enfance. Il y a toujours eu autant de curiosité au
sujet de mon enfance et ce que ça été de grandir avec mes parents.
Il va contenir beaucoup de matériel
personnel.
snorounanne - À votre avis,
qu'est-ce que ça prend pour être un bon
écrivain?
Chaz - Je ne sais vraiment pas. Je pense que l'écriture
est une compétence qui nous est innée. Ça n'a rien à voir
avec l'intelligence. Je crois que c'est un talent. Soit vous avez
l'aptitude pour ou vous ne l'avez pas. Je veux dire, vous pouvez
améliorer les capacités d'écriture que vous avez mais vous êtes nés
avec l'aptitude ou non.
snorounanne - Y a-t-il des faiblesses vous croyez que vous devez
surmonter en tant qu'auteur?
Chaz - Pas pour le
style d'écriture que j'ai fait jusqu'à présent. J'ai fait ce que je
me sens vraiment à l'aise, qui était, de raconter mon histoire en
donnant l'explication la plus honnête de mon expérience et comment
je m'en souvenais. Je suis assez à l'aise avec l'écriture et des
types de livres que j'ai écrits. Si je devais écrire un roman ou
quelque chose comme ça, alors j'aurai de l'aide pour le mettre
ensemble.
snorounanne - Mon cher Chaz, nous allons céder l'antenne à quelques pauses commanditaires et allons revenir avec autres sujets intéressants. Vous êtes merveilleux, vous savez. Ne quittez pas!
Et après ces commanditaires, j'enchaînais avec:
snorounanne - Nous revoilà en ondes. Et puis, ce film documentaire, intitulé « becoming Chaz » un suivi sur votre transition de sexe. Vous en êtes satisfait?
Chaz - Oui. Je suis ce que je suis et ce que j'ai toujours senti, enfin. Et enfin, je suis heureux.
snorounanne - Vous êtes fiancés, vous et Jennifer Elia, ravissante femme.
Chaz - Qui aurait cru, n'est-ce pas? Moi qui croyais en un seul amour, une seule et vraie relation et je me disais, plus jamais...
snorounanne - Si vous le voulez bien, pour les gens, ici, au Québec, je vais relater comme je le fais si bien, le profil, la petite histoire. Et j'entame avec : Chaz Bono est né le 4 mars 1969 et n'a jamais aimé se faire photographier. Et comme il le révélait dans le documentaire «Becoming Chaz», qui a été projeté au festival Hot Docs de Toronto, il n'aimait pas non plus participer à l'émission de variétés de ses parents, Sonny et Cher.
- Les feux de la rampe le rendaient inconfortable pour une raison bien simple: Elle n'était pas bien dans sa peau de ce temps-là puisque dans ce temps-là, il était elle, du prénom de Chastity. Mais depuis qu'il a amorcé son processus de changement de sexe, il y a deux ans et demi, c'est lui qui a commencé à rechercher les caméras. Il a demandé aux cinéastes Fenton Bailey et Randy Barbato de documenter son expérience.
- Et le co-réalisateur Fenton Bailey a affirmé dans une entrevue: «Je pense qu'il s'agit de l'un des aspects les plus intéressants. D'un côté, le documentaire relate l'expérience d'une personne qui change de sexe, mais d'un autre côté, il illustre le changement à plusieurs égards. L'un des changements les plus profonds que l'on observe chez Chaz, c'est de le voir passer d'une personne qui est très inconfortable face à la célébrité à quelqu'un qui apprend peu à peu à l'apprivoiser.»
- Le documentaire s'ouvre sur une scène où l'on voit Chaz Bono, vêtu d'une camisole blanche, expliquer d'une voix relativement grave qu'il a commencé à détester son corps à la puberté et qu'il s'est toujours senti comme un homme emprisonné dans un corps de femme. Les caméras le suivent de la clinique médicale, où il subit sa mammectomie, jusqu'au bureau de l'état civil, où il change officiellement son nom dans les registres gouvernementaux.
- Et Fenton Bailey indiquait: «Il n'y a absolument rien que nous n'avions pas la permission de filmer».
- Le documentaire présente des extraits d'entrevue avec Cher. La célèbre chanteuse n'était toutefois pas aux côtés de Chaz pendant le processus. Cela aurait été trop pénible pour elle, soulignait-t-elle dans le film. Cher et Chaz se rencontraient néanmoins à la fin du documentaire, lors de la première du film «Burlesque».
snorounanne - C'est bien dit, Chaz?
Chaz - Vous êtes douée!
snorounanne - Attendez, c'est pas fini là. Il paraît que vous avez été agressé... je vais encore relater, lire sur le moniteur pour les gens en studio et à la maison. Chaz Bono, le fils de Cher, a été agressé verbalement dans les toilettes d'un club. Le motif ? Son changement de sexe.
- (lisant sur le moniteur mot à mot) Chaz Bono qui est officiellement devenu un homme en 2010, a été victime d'une agression alors qu'il se trouvait dans les toilettes pour hommes d'un club. Selon le National Enquirer, un homme est entré dans les toilettes dans lesquelles se trouvait le fils de Cher et lui a demandé de se dépêcher. Chaz Bono lui a alors répondu avec une voix encore aiguë : "C'est bon, tu es le prochain, mec". L'homme visiblement homophobe, s'est ensuite mis à insulter Chaz Bono en lui disant "Hé ! Tu n'es pas un mec, tu es ce monstre qui a changé de sexe ! Tu es Chastity Bono !"
- Malgré ces propos agressifs, Chaz Bono à gardé son calme et a rappelé à son interlocuteur qu'il était censé être pressé. Ce dernier, toujours aussi furieux, a continué à proférer des insultes sur l'identité sexuelle du jeune homme : Tu n'es pas vraiment un homme, alors putain, qu'est-ce que tu fais dans les toilettes des hommes? s'est-il exclamé.
snorounanne - Non mais c'est disgracieux! (regardant la caméra)
Chaz - Nous sommes en 2011, mais nous devons toujours subir ce genre de conneries. J'aimerais pouvoir expliquer aux gens tout ce que les lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels subissent dès qu'ils entrent dans des toilettes publiques non mixtes.
snorounanne - Il faut croire qu'en 2011, les préjugés ont encore la vie dure... Nous allons à des pauses commanditaires une fois de plus, mesdames et messieurs et nous vous revenons avec Chaz Bono.
Suite aux commanditaires, je réservais de jolis souvenirs au spectateurs et télé spectateurs. Surveillez de près, mesdames et messieurs.
snorounanne - Et nous revoilà en ondes. Notre invité, Chaz Bono. Le sujet: La transexualité. Chaz?
Chaz - Oui snorounanne?
snorounanne - À cette émission, je suis une profiteuse d'images, de photos. J'adore spécialement faire rappeler aux invités des épisodes de leur vie... comme... comme celle-ci. On regarde attentivement.
À votre gauche... la toute mignonne Chastity, aujourd'hui, Chaz
Chaz - Mon Dieu... (se cachant les yeux momentanément) C'est moi? Oui, c'est bien moi quand j'étais toute petite... avez-vous vu combien j'étais blondinette?
snorounanne - Je me rappelle de ces scènes où vous apparaissiez à la fin de ce show de variétés. Et, ce n'est pas tout. Vous... ça ne vous choque pas, j'espère?
Chaz - Non... non... juste que... c'est comme un rêve.
Était-elle dictée de faire ce que maman et papa demandaient?
Elle aurait pu facilement être la petite miss univers... si...
snorounanne - Et nous avons encore... comme celle-là, avant et après:
Chastity et Chaz, changement de sexe
snorounanne - Et trois photos venant de votre film documentaire, Chaz.
assez mâle pour se raser
Vous pensez quoi en ce moment?
Injection... La mammectomie a été complétée.
Une entrevue, comme je disais, des plus délicates car, pour en arriver là, il faut tout un courage pour dépasser toutes ces remarques dégradantes par certaines personnes retenant maladroitement leurs pensée évolutives au plus profond d'elles-mêmes.
Un jour viendra, comme tout autre cas, toute autre cause. L'avancement est jonglé. Nous portons tous des craintes, des peurs et l'inconnu nous fait vibrement trembler.
Vous voulez prendre une pause, mesdames et messieurs? Je n'ai rien contre. Pendant ce temps, mes doigts pianoteront musicalement des airs d'impatiences...
Le nouveau chef, nouveau en tout pour Geneviève Dubois
Geneviève Dubois - Non... non en tout connaissance de cause, elle refusera. Ce n'est pas son domaine, monsieur Tétreault.
monsieur Tétreault - Si elle est comme vous dites, pourquoi pas?
Geneviève Dubois - Écoutez... voir des événements avant qu'ils ne se produisent, c'est une chose et voir des cadavres, des disparitions, des meurtres... pour les élucider... non, je regrette. Elle ne fonctionne pas ainsi.
monsieur Tétreault - Parlez-en lui. Elle pourrait nous être utile. Nous avons peu de médiums fiables.
Geneviève Dubois - Je ne vous promets rien. Je lui en parlerai.
monsieur Tétreault - Par ailleurs, nos policiers ont retrouvé le corps de Jolène Riendeau, la fillette de 10 ans qui était portée disparue depuis le 12 avril 1999.
Geneviève Dubois - J'ai entendu.
monsieur Tétreault - Je suis très fier de mes hommes, ils n'ont jamais lâché prise dans ce dossier-là. Ils ont traité sa disparition comme le meurtre d'un policier, d'un membre de la mafia ou d'un motard. Ils ont été jusqu'aux États-Unis pour mener l'enquête. Ils ont communiqué avec des enquêteurs de Miami, du Vermont. Ils ont mis le paquet, comme on dit.
Geneviève Dubois - Si vous avez terminé, monsieur Tétreault, j'aimerais retourner à mon travail.
monsieur Tétreault - Oui. Nous avons terminé. Quoique...
Geneviève Dubois - (se levant) Oui?
monsieur Tétreault - Je me demandais...
Geneviève Dubois - Vous vous demandiez...
monsieur Dubois - J'ai une fille, la plus jeune... 13 ans. Je me demandais si votre petite amie serait d'accord pour la rencontrer.
Geneviève Dubois - Ce serait à quel sujet?
monsieur Tétreault - (se gargarisant un peu la gorge... nervosité) Elle ne cesse de dire qu'elle est hantée.
Geneviève Dubois - Ah oui? Et par quoi?
monsieur Tétreault - La spécialité de mademoiselle d'Humour, n'est-il pas les fantômes, les esprits?
Geneviève Dubois - (laissant passer un soupir) Oui. Alors, je lui parlerai aussi de cela.
monsieur Tétreault - Je vous remercie officier Dubois. Vous pouvez disposer.
Geneviève Dubois - Merci. (quittant le bureau)
Se vautrant, se calfeutrant dans le creux de son fauteuil tout en méditant sur certains événements d'actualités.
Pensait-elle à moi ou à l'heure?
mardi 3 mai 2011. Heure- 22:08
Genny, non plus, n'avait lâché prise. Elle allait 3 fois par semaine au gym pour garder la forme, le côté cardio. Très important d'avoir, pour ainsi dire, la forme dans ce métier. Elle s'apprêtait à rentrer. J'étais déjà à la maison, enfermée, cloisonnée dans mon isoloir pour les besoins de la cause... comme on dit.
Un appel, vous en êtes-vous rendus compte?
Geneviève Dubois - Allô oui?
Dédé - Genny? C'est André Valois, tu me reconnais?
Geneviève Dubois - Oui... si André rime avec Dédé, je te reconnais. (souriait)
Dédé - Tu es en route pour chez toi ou chez snorounanne?
Geneviève Dubois - Je quitte le gymnase. Pourquoi? Y a un problème... quelque chose ne va pas avec snorounanne?
Dédé - Non. Tout va bien. Je serai bref, je déteste les longueurs. Je vous invite demain soir pour un souper, ici chez moi. Ce serait agréable. Et ça nous ferait du bien pour les trois de se rencontrer. Y a un p'tit bout qu'on s'est pas vus, rigolés. Qu'en dis-tu?
Geneviève Dubois - Elle a dit oui? En fait, moi, j'aimerais.
Dédé - Oui, elle... elle a dit oui. Dans ce cas, chouette! Soyez-y pour 18 heures. Je sais que c'est votre jour de congé sur semaine. Et ça adonne que je le suis.
Geneviève Dubois - Entendu. Nous y serons, demain pour 18 heures. Bye... (raccrochant)
J'avais dressé une lettre convaincante, du moins, une lettre s'adressant à ladite personne que j'ai vue dans ma vision. Il était temps de mettre en contact ces parallèles. De lui décrire cette perception, cette vision, de lui... chaque fois que cela m'arrivait, j'avais cette boule d'hésitation en moi. Et si je me trompais...? Si... si cette personne le prenait très mal... bon sang!
Et si elle décidait de faire des poursuites en justice? Dans quel pétrin je m'aurais mise... L'hésitation, l'incertitude... plutôt que de l'expédier via le courriel, je le mettais en attente, j'en avais fait un brouillon, voilà.
Et le lendemain, mercredi fin de journée, nous étions déjà chez Dédé, tous les trois assis à la table en partageant ce bon repas... des mets chinois.
Ça vous donne de l'appétit?
Dédé - Toi, snorounanne? Toi qui étais à 2 pieds de distance du nouveau corps de Chaz Bono. Dis-nous comment c'était? Comment tu t'es sentie?
snorounanne - Comment comment?
Geneviève Dubois - (mangeant) Il veut savoir si tu as vu ce qu'il y avait entre ses deux cuisses? Pas vrai, Dédé? (ils riaient)
Dédé - Bah... oui... l'était-il totalement?
snorounanne - Son changement de sexe est complété, je figure que oui. Et pourquoi cette question? Je n'ai,...
Geneviève Dubois - Ne me dis pas que t'as pas pris quelques petites secondes à regarder là, ma chérie? (sourire moqueur)
Dédé - snorounanne est beaucoup trop pudique. Elle me frappe chaque fois que je fais des dérivations à connotation sexuelle. Vrai ou faux? (Il me regardait et je lui répondais pas) Puis... à la grosseur de ce bonhomme, je vous parie qu'ils en ont greffé une toute petite.
Geneviève Dubois - Oh, ooh... il n'y a pas de sourire chez ma belle d'amour. Dédé, on arrête cette discussion. Avant...
Dédé - Avant qu'elle nous frappe et nous assomme? (buvant de la bière)
snorounanne - Il est heureux dans son corps et dans son esprit. Ce que nous, à la différence, n'avons pas atteint.
Geneviève Dubois - Oups... parlons d'autres choses.
Dédé - Comme quoi? Sexe? (Genny lui faisait de gros yeux) Oh... okay, bon... parlons de... de hockey!
Geneviève Dubois - Mon patron, lundi, m'a fait venir dans son bureau, snorounanne. Tu l'intéresses vraiment.
Dédé - Il voudrait faire un trip à trois?
Geneviève Dubois - Peux-tu être sérieux... sérieux?
Dédé - Faut juste me le demander.
snorounanne - Je l'intéresse sur quoi?
Geneviève Dubois - Les fantômes.
Dédé - Oh ça! C'est connu de notre chouette snorounanne. (mon corps se figeait soudainement)
Geneviève Dubois - (le remarquant) Ma puce... hé... ça va?
Dédé - Le chinois n'est pas à ton goût?
snorounanne - (tournant la tête vers Dédé) J'ai besoin de ton ordinateur.
Dédé - Tu... Là? Tout de suite?
snorounanne - Oui, tout de suite.
Geneviève Dubois - Ça ne peut pas,...
snorounanne - (me tournant la tête vers elle) Non.
Dédé - Bon... (se levant de table) Il est dans la pièce du fond, je te montre.
snorounanne - (me retirant de la table) Je trouverai merci.
Geneviève Dubois - (me prenant la main et d'une voix toute douce) Qu'est-ce qui te prend, mon coeur?
snorounanne - Quelque chose que je dois immédiatement rectifier. Je reviens dans pas long. Excusez-moi...
Instantanément, comme un doigt appuyant sur l'interrupteur ouvrant ainsi une lumière, je venais de prendre conscience d'un état très important. Dans cette description de ma vision, je ne pouvais pas mettre le doigt sur l'identité de la personne concernée. Lors de l'anniversaire de madame Dubois, et le jour de Pâques, j'ai eu une étrange et vive sensation.
Ce soir... oui, ce soir, tout s'éclairçissait en moi. Le pourquoi que je devais ouvrir ma boîte de réception, mon courriel sur la messagerie Hotmail et réidentifier la véritable concernée dans cette vision.
Il aura fallu quelques doigtés finement bien appliqués et j'expédiais sans hésitation, ce message au destinataire. Mais... je ne me sentais pas bien. Pourquoi n'ai-je pas confiance en ce que je suis? Pourquoi craindre et toujours craindre les gens et ce qu'ils pourraient penser?
Vous savez comme moi, mesdames et messieurs, combien il est facile pour nous tous, d'intenter des poursuites en justice pour des cecis et des celas? En tout cas... Aux États-Unis, les gens ont cette facilité de faire appel à la justice. Ici... est-on un peu plus ouvert et compréhensif? Je le crois.
Sur ce, vous avez le doigt prêt à appuyer sur le bouton jouer de l'audio. J'ai choisi une chanson de Céline Dion. Oui, l'amie de tout le monde. I love you. Comme j'aimerais aimer et être aimée de cette façon.
Merci à vous de donner un sens à ces chroniques par votre participation. C'est le 100ième article! On fête? Allons! Prenons un breuvage comme il nous plaît.
Prochain rendez-vous, à bientôt! Bisous!
I love you... et elle m'aime.