Cela faisait des années que je souhaitais voyager, dans le sud pour commencer, mais j’ai toujours repoussé à plus tard, car mes amis n’avaient pas les moyens financiers… C’est en 2008 que je me suis finalement décidé, cet hivers-là, j’allais partir pour de VRAIS vacances, pas juste à la maison à rien faire !
Jamais au plus grand jamais je n’ai été autant excité de toute ma vie, il faut dire que c’était une première dans bien des domaines pour moi : baptême de l’air, première vacance en dehors du pays, seul de surcroit, loin de tout ce que je connais; bref je partais un peu, beaucoup, vers l’inconnu, même si j’avais fait affaire avec une agence de voyage.
Bien sûr qu’il y a eu quelques imprévus, par exemple j’ai sonné aux douanes : j’avais 2 portefeuilles de voyage sur moi (zipper en métal), une ceinture, un Ipod, de la monnaie dans les poches et un lighter pour couronner le tout… Bien oui j’avais vraiment pas pensé que tout ces trucs pourraient sonner, j’ai donc sonné plus d’une fois et ait eu l’air de ce que j’étais; un vrai bleue des vols d’avions ! Après si on ne sait pas rire de soi, c’est sûr que c’est gênant, mais moi j’étais déjà ailleurs; donc je ne m’en suis pas trop fait à vrai dire.
Après une attente qui m’a semblé interminable, est ENFIN venu l’heure de l’embarquement, une attende de prêt d’une heure a suivit le temps que les ailes soient dégivrés et que la piste soit déneigé, on a pu ensuite finalement décolé.J’ai vécu mon baptême de l’air et mon tout premier décollage collé sur le hublot, assis à 2 bancs en arrière de l’aile gauche et je dois dire que cela a été beaucoup moins stressant et épeurant que je ne l’avais imaginé… À vrai dire j’ai même trouvé cela moins stressant et surprenant que mon premier tour dans la grande roue !!! Par contre, j’appréhendais toujours avec la même peur, les fameuses turbulences, que l’on peut vivre lors de certains vols, nous n’en avons, en fin de compte, eue aucune à l’aller.
Au moment de survoler les nuages j’ai eu l’impression de survoler un immense tapis de ouate ! J’en ai même profité pour prendre quelques photos. Un peu plus loin, on a commencé à voir l’immense maquette qu’est notre terre. C’était très impressionnant surtout avec le soleil qui commençait déjà à nous réchauffer… Vive l’imagination !
Quoi qu’à la hauteur que nous étions le soleil devait bien pouvoir nous réchauffer un peu non ? Voler à 32 000 pieds d’altitude c’est tout de même grisant comme sensation je dois bien l’avouer ! Par contre il paraitrait que nous volions a une vitesse de tortue selon notre capitaine… Pour moi 630km/h c’était une vitesse respectable, en même temps, quand il nous a dit la vitesse des vents contraire, j’ai compris pourquoi il trouvait que nous étions ralenti de beaucoup, 330km/h les vents ! Ça, ça doit décoiffer mes amis !Une chose qui m’a marqué c’est quand nous sommes arrivé, pouvez-vous imaginez le fait de passer de -10°C à +30 ! C’est fou comme cela fait du bien et juste de sentir cette chaleur sur son corps tout entier est déjà assez pour complètement décroché, si cela n’avait pas déjà été fait avant…