Gregor Mendel : Moine botaniste tchèque, il est communément reconnu comme le père fondateur de la génétique. Il est à l’origine de ce qui est aujourd’hui appelé les lois de Mendel, qui définissent la manière dont les gènes se transmettent de génération en génération. Élève de Doppler, le jeune Mendel est amené à s’intéresser aux théories de Franz Unger, professeur de physiologie végétale. Ses travaux suscitèrent peu d’intérêt de son vivant. C’est en étudiant les pois qu’il a mis au point un ensemble de lois : la première est l’uniformité des hybrides en première génération (F1), c’est à dire qu’ aucune forme intermédiaire n’apparaît en F1 quand les parents sont de souches pures (=même génotype). La seconde est la loi de pureté des gamètes : Les facteurs héréditaires se séparent dans les gamètes. Un gamète ne contient qu’un facteur de chaque caractère. Et la 3ième : Ségrégation indépendante des caractères héréditaires.
L’aérogel : est un matériau semblable à un gel où le composant liquide est remplacé par du gaz. On obtient ainsi le matériau solide (silice, alumine, oxyde de chrome ou d’oxyde d’étain) le plus léger du monde. 37 fois plus isolant que de la laine de verre, il ne fond qu’à 1200° et supporte 2000 fois son poids. En2018, les premiers hommes à se diriger vers Mars seront équipés de combinaisons en aérogel. Une couche de 18 mm d’aérogel devrait permettre de les protéger de températures avoisinant les – 130° C. Une fois industrialisé, son procédé fournirait donc de l’aérogel à quelque 400 euros le kg, ce qui en ferait le matériau d’isolation le plus économique probablement.
Disparition d’iles : Avec la disparition complète de certaines iles, nous allons devoir créer une nouvelle forme de réfugiés – des réfugiés politiques, nous passerons au réfugiés environnementaux. Ce sera peut-être le cas d’une grande partie des iles Maldives (1200 actuellement). Les USA responsables de 50 % des émissions de gaz à effet de serre n’ont à aujourd’hui montré aucune volonté de réduire leurs émissions. Il serait souhaitable de les trainer devant un tribunal international.
Nanotechnologies : Les « nanomachins » sont déjà partout (dentifrice, pneus, ordinateurs, aliments, etc.) et rien n’oblige les producteurs à l’afficher sur les étiquettes de nos produits. On parle de nanotechnologie, quand l’objet passe sous le seuil des 100 nm. Quels sont les risques ? Dans l’atmosphère urbaine, il y aurait entre 10 et 20 millions de particules inférieures à 100 nm/l d’air. Nous en respirons donc régulièrement. Mais on peut se demander si ce n’est pas une des causes de la prolifération d’allergies et de cancers… Comment notre corps traitera t-il les nanomatériaux sortis des laboratoires sachant que les études sont quasi-inexistantes sur le sujet ?
Le projet Desertec : Issu de la Coopération Transméditerranéenne pour l’Énergie Renouvelable (TREC), fondée en 2003 par le club de Rome, Desertec prévoit de recouvrir une partie du Sahara de centrales thermiques solaires à concentration. Nous connaissons actuellement tous les inconvénients liés à la production centralisée d’électricité et découvrons progressivement les bienfaits de la production local décentralisée (moins de pertes dues au transport, moins de risques, etc.). Desertec est décidément d’un autre temps… 400 Milliards d’euros (dont 50 rien que pour le transport) – 40 ans de mise en place. La technologie utilisée par Desertec sera la plus classique : des séries de miroirs de section parabolique, capables de suivre la course du soleil, concentreraient la lumière vers une structure cylindrique, échauffant un fluide jusqu’à 400°C. Sa chaleur serait transmise à un circuit d’eau, transformée en vapeur et faisant tourner des turbines. Ces centrales pouvant être associées à des usines de désalinisation, elles auraient une autre utilité : produire de l’eau potable, ce qui risque d’être fort utile à l’avenir. Sauf que les centrales thermosolaires consomment des quantités appréciables d’eau douce, une denrée rare en zone aride. Quel sera le bilan ? Ce sont les populations nomades qui vont être contentes… personne n’a du leur demander leur avis. Et quand on pense à toutes ces populations qui manquent d’électricité – on ira la produire juste à coté de chez eux, et on dépensera des millions pour la transporter chez nous… Douze multinationales sont sur le gâteau et vont se régaler avec ce nouvel écocolonialisme.
Le lithium : C’est un métal alcalin, rare, mou et ultraléger – C’est d’ailleurs l’élément solide le plus léger ! Présent dans les piles de nos téléphones portables et ordinateurs, il entrera bientôt dans les batteries des voitures électriques ‘lue nous conduirons. Cet « or gris » est devenu l’un des métaux les plus convoités. Le lithium c’est aussi l’élément chimique, de symbole Li et de numéro atomique 3 qu’on trouve juste à coté de l’hydrogène et de l’hélium. On le connait également en médecine, utilisé avec certains antidépresseurs tel la fluoxétine pour traiter les troubles obsessionnels compulsifs. Le lithium n’est par rare en soi, il est même très abondant et largement distribué dans la nature (c’est le 33e élément le plus abondant sur Terre). Cependant, on ne le trouve pas sous sa forme métallique à cause de sa grande réactivité, et il n’existe, en concentration permettant une exploitation économique rentable qu’en très peu d’endroits sur Terre. De très importantes réserves en Afghanistan ont été récemment (juin 2010) évoquées dans la presse : ah ces américains, ils sont décidément toujours là où il y a de l’argent à gagner. La demande ayant explosé, notamment pour la production de batteries en lithium-ion pour le marché de l’informatique et de la téléphonie, le prix du lithium est passé d’environ 310 €/tonne à 2 000 €/tonne entre 2003 et 2008. Cela va devenir plus juteux que le pétrole !
Intelligence animale : « Et si la vraie humanité passait par la reconnaissance,le respect et la protection des autres maillons du vivant? ». L’homme s’est longtemps cru supérieur à l’animal tout simplement parce qu’il a une conscience de soi en tant qu’individu. Jusqu’à ce que Gordon Gallup, psychologue, ne s’interroge dans les années 70 devant son miroir sur sa propre aptitude à comprendre que le reflet n’était autre que lui·même. C’est le test du miroir. Le chimpanzé fut la première espèce à le tester. l’expérience consistait à habituer l’animal à la présence du miroir et du reflet. Étonnés au début, les chimpanzés en ont cherché un autre derrière la glace, puis très vite, ont compris qu’il s’agissait d’eux et l’ont utilisé pour examiner des parties de leur corps auxquelles ils n’avaient pas facilement accès, comme l’intérieur des cuisses. Les scientifiques ont compliqué l’exercice. Ils ont endormi des singes pour leur placer une marque colorée non odorante sur le corps,qui ne pouvait être vue que grâce au miroir. Au réveil, en s’y regardant, les chimpanzés ont immédiatement touché l’emplacement de la tâche et reniflé leurs doigts pour déterminer ce qui avait élu domicile sur leur tête. Déduction ? Ils ont une conscience d’eux-même et ce ne sont pas les seuls animaux à réussir ce test, même des animaux qui n’ont pas été en contact avec l’homme.
Tour Eiffel : Haute de 300 m et construite dans le cadre de l’exposition universelle de 1889, elle aurait du être détruite au bout de 20 ans d’exploitation. Elle est restée le monument le plus haut du monde pendant 40 ans. Elle a aujourd’hui plus de 120 ans et c’est toujours le monument payant le plus visité du monde. 5300 schémas dessinés, 18038 pièces d’acier fabriquées puis assemblées à l’aide de 2,5 millions de rivets, deux ans, deux mois et 5 Jours de travaux, et le pari est gagné. La tour de 300 mètres de haut est inaugurée le 31 mars 1889. A l’origine : Gustave Eiffel – 300 réalisations d’ouvrages (hangars, galeries, ponts, viaducs, charpentes, églises, gares, .etc.) dans le monde. La statue de la liberté, c’est lui aussi.
Les astéroïdes (en couv) : L’astéroïde est un corps n’excédant pas 1000 km de diamètre. Un impact est-il possible ? Jusqu’à 50 mètres de diamètre,il y a beaucoup de chances qu’ils soient détruits par leur passage dans l’atmosphère terrestre,surtout pour les comètes, moins solides. Produisant un dégagement d’énergie jusqu’à l’équivalent d’une bombe de 5 mégatonnes ils explosent dans la haute atmosphère. Au-delà de celte taille, ils peuvent atteindre la Terre. En astronomie,l’échelle de Turin est une méthode servant à catégoriser les risques d’impacts d’objets géocroiseurs, tels les astéroïdes ou les comètes. Graduée de 0 — aucune chance de collision — à 10 — collision certaine entraînant une catastrophe climatique globale —, elle est destinée à donner une indication simple des estimations de la gravité d’une collision, en combinant les probabilités d’impact et le potentiel destructeur, en une seule valeur. Les scientifiques estiment qu’une météorite (astéroïde ou comète qui heurte la Terre) de seulement 500 m de diamètre serait capable de dévaster une région entière,tuant des millions de personnes. 5 km de diamètre, et c’est l’extinction (probablement moins d’ailleurs). Les astronomes pensent qu’il y a plus de 1000 objets plus grands qu’un kilomètre (jusqu’à une taille de 25 kilomètres) et peut-être un million d’objets géocroiseurs dont le diamètre dépasse 50 mètres. Les impacts avec la Terre,quoique plutôt rares à l’échelle de la vie humaine,n’en sont pas moins une possibilité.D’ailleurs, 160 cratères ont été recensés sur Terre. En janvier 2007, le record de risque sur l’échelle de Turin était détenu par (99942) Apophis, un astéroïde de 250 m de long. Le 23 décembre 2004, le Near Earth Object Program Office de la NASA annonça qu’Apophis était le premier objet à atteindre le niveau 2, niveau porté par la suite à 4. Il est maintenant établi qu’Apophis passera très près de la Terre le 13 avril 2029, mais sans possibilité de collision.
Voyages vers Mars : Plusieurs difficultés se présentent. Tout d’abord, il y a le mal de l’espace : c’est un voyage long (6-9 mois l’aller) à très faible pesanteur (juste l’accélération de l’engin), ce qui entraine une décalcification des os, une atrophie musculaire (même en faisant de l’exercice régulier), une diminution des globules rouges (à cause du volume sanguin qui diminue puisque rien ne se concentre dans la partie basse du corps), le corps travaille moins fort, etc. Ensuite, il y a le fait d’être confiné dans un espace réduit avec un nombre limité de personne – ça n’est pas anodin. Et il y a les problèmes de collisions avec de petits objets très rapides et le rayonnement cosmique. Enfin, nul n’est à l’abri d’une panne d’un des appareils et pour trouver des pièces, cela reste limité.
Autres sujets abordés : les pulsars, la disparition des langues, plantes carnivores, balises Argos, trains à lévitation magnétique, les cactus, le caméléon, les fruits, les massacres de dauphins, la tempête Xynthia, Claude Levi Strauss