La décélération du secteur des services américain est apparue particulièrement vive selon l'enquête ISM auprès des directeurs d'achat du secteur qui ressort à 52,8 seulement pour avril, contre 57,4 anticipé en moyenne, après 57,3 en mars et un plus haut depuis août 2005 réalisé à 59,7 en février dernier.
Les services évoluent toujours en zone de croissance pour le 17ème mois consécutif mais il s'agit d'un ralentissement significatif, l'un des plus forts de ces 10 dernières années qui s'accompagne :
. d'une baisse de la composante de l'emploi à 51,9, donc en croissance 'molle' contre 53 à 55 depuis le début d'année
. et surtout, d'une chute importante des nouvelles commandes en baisse de 11,4 points à 52,7.
Le CAC perd 1,31 % à 4043,13 points dans des volumes fournis (plus de 6 milliards d'euros échangés sur l'indice parisien) La signature des vendeurs, en germe depuis le début de semaine, est apparue au grand jour de manière quasi parfaite sur les 3 points principaux étudiés ces derniers jours :
. incapacité des acheteurs à tenir la position nécessaire pour invalider le gap baissier d'hier (4108-4107) et y reprendre la main,
. invalidation en revanche du gap haussier du 28 avril
et, enfin, coupures des positions à l'achat sur le plus bas d'hier accentuant le mouvement vers un 2nd retracement baissier plus profond.
Et maintenant ?
Le regain de vigueur des indices américains en fin de journée ne bénéficiait pas au CAC 40 toujours entre 4030-4040 hors séance à l'heure de la clôture de Wall Street dans un marché qui sera désormais surtout attentif aux chiffres du chômage US à paraître vendredi attendus en léger repli par rapport à la publication de mars.
L'évolution des cours peut se faire de manière plus imprécise dans l'attente de cette parution, les lignes acheteuses les plus consistantes se situant essentiellement entre la moyenne mobile court terme (MM20) et la MM90 dans une zone de supports assez importants (3995-4025) sur différents horizons de temps.