Écrit par Cameroon Tribune
Mercredi, 04 Mai 2011 15:28
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Le livre n'a pas perdu de son aura, même s'il subit les assauts de la révolution numérique. Des détails entrevus lors du café littéraire l'illustrent à souhait : le stock d'ouvrages des « Droits des usagers et nouvelles pratiques de la police judiciaire » de David Wesiheba qui s'épuise, mobilisant des ressources humaines pour le renflouer ; Stella Engama, critique littéraire qui demande le triple du temps qui lui est imparti pour donner son regard sur « Confidences de diplomate » de Michel Epangue Koss ; la salve d'applaudissements de l'assistance devant les belles lettres déclinées par Jacques Nguela, auteur de la « Rédaction administrative et expression orale comme outils de décision ». Un panel considérable d'invités a répondu présent. Sont aussi de la partie Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication, Joseph Le, directeur adjoint du Cabinet civil de la présidence de la République et PCA de la Sopecam, Robert Nkili, ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, ministre délégué à la Présidence, chargé des Relations avec les Assemblées, etc. A côté d'eux, des universitaires, auteurs, critiques littéraires...
Hier, le Café littéraire de la Sopecam coïncidait avec la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse. Pour Marie Claire Nnana, directeur général de la Sopecam, la liberté de la presse s'inscrit, dans le cadre plus large de la liberté d'expression qui implique la liberté de recevoir ou de communiquer sans entrave des informations ou des idées. « C'est ici que le livre trouve toute sa place en tant que vecteur essentiel et outil irremplaçable dans la circulation des idées, la diffusion des connaissances, le rayonnement des savoirs », déclare-t-elle. Un point de vue partagé par Issa Tchiroma, pour qui il s'agit là d'une manifestation tombant à pic. « Elle intervient dans un contexte général où le livre ne semble pas bénéficier du respect qu'il mériterait. Nous avons tout intérêt à accorder de l'importance à cet outil, mais aussi et surtout à ceux qui consacrent de leur temps, de leur énergie ou de leurs moyens pour le faire exister et en assurer la pérennité dans un environnement où il doit faire face à la concurrence, des médium nés au gré de la révolution des TIC », déclare le Mincom.
Au demeurant pour Joseph LE, il s'agit là d'une autre manière de célébrer la Journée internationale de la liberté de la presse, car célébrer cette liberté, c'est aussi célébrer la liberté d'édition et d'imprimerie.
Concernant les ouvrages présentés, Stella Engama, critique littéraire compare « Confidences de diplomate » à des ouvrages personnels comme les Mémoires de Simone de Beauvoir. Il s'agit pour elle de « pain bénit pour la Sopecam », car ce genre d'ouvrage entraîne généralement des réponses d'autres écrivains. De la littérature personnelle à la littérature utilitaire, les « Droits des usagers et nouvelles pratiques de la police judiciaire » aide le citoyen à être plus en confiance devant les forces de l'ordre. Enfin pour Jacques Nguela, la maîtrise de la rédaction administrative confère à celui qui la détient un pouvoir. A l'image de celui qu'à détenu Laurent Fabius, alors jeune diplômé de l'ENA, quand il était collaborateur de Robert Badinter. Laurent Fabius a ensuite eu la carrière qu'on sait.