Dominique de Villepin a assuré dimanche que "rien n'(était) de nature à le faire renoncer à quoi que ce soit" pour l'élection présidentielle. "Rien n'est de nature à me
faire renoncer à quoi que ce soit, et certainement pas de quelconques sondages qui se situent dans un contexte qui n'a rien à voir avec la réalité politique française", a déclaré le président de
République solidaire, lors du "Grand rendez-vous" Europe1/Le Parisien-Aujourd'hui en France.
Candidat probable à la présidentielle, il a affirmé qu'il avait "bien l'intention de porter" le projet qu'il a présenté la semaine dernière. "J'ai vocation à incarner ce projet et je ferai tout
pour le faire", a-t-il dit. "Je me détermine par rapport à l'idée que je me fais de l'intérêt de la France". Il a affirmé "n'avoir aucune inquiétude" pour obtenir les 500 signatures nécessaires
pour se présenter en 2012. Toutefois, il a reconnu ne pas les avoir. "Personne ne les a aujourd'hui, mais je suis optimiste", a-t-il dit.
Comme on lui demandait si "cela lui était indifférent s'il risquait de faire perdre" Nicolas Sarkozy en se présentant à la présidentielle, l'ex-Premier ministre a répondu par un long éclat de
rire, avant d'ajouter : "C'est absurde, Nicolas Sarkozy n'a pas besoin de moi pour perdre !" "Ça fait 4 ans que je dis à la majorité : Vous allez dans le mur (...) Si le président de la
République m'avait écouté, il ne serait pas là où il est dans les sondages", a-t-il insisté. Alors qu'il doit comparaître en mai dans le procès en appel de Clearstream, M. de Villepin a affirmé
que "cela ne pèsera pas sur (son) choix politique".
Source : Le Point