Le nombre de demandeurs d’emploi tenus de faire des
actes positifs de recherche d’emploi (catégories A, B, C) a augmenté de +4 700 en mars. Contrairement aux annonces répétées du gouvernement sur un changement de tendance et malgré les
interventions incessantes du Ministre du travail ces derniers mois, évoquant les baisses importantes à venir, les chiffres sont limpides : la courbe continue inexorablement
d’augmenter.L’augmentation significative du nombre des demandeurs d’emploi dans les catégories B et C (demandeurs d’emploi en activité
réduite), de + 130.600 en un an, soit une augmentation de +10,6%, révèle une triste réalité : l’explosion de la précarité en France, qui s’installe mois après mois, atteste d’une mutation
durable du marché du travail.Les chiffres du chômage révèlent également l’incohérence de la politique du gouvernement. A l’heure du « travailler
plus longtemps » imposé par la réforme des retraites, les plus de 50 ans sont de plus en plus exclus de l’emploi. En un an, le nombre de seniors demandeurs d’emploi a augmenté de + 96.000,
soit une augmentation de +14,2% !Ces chiffres ne sont pas seulement le résultat de la crise mais aussi la triste conséquence de politiques manifestement en
défaveur de l’emploi : destruction des emplois publics, austérité salariale, encouragement aux heures supplémentaires ou encore absence de relance de la consommation.Depuis 4 ans l’emploi n’est une priorité pour Nicolas Sarkozy et pour la droite que dans les discours et uniquement le
temps des campagnes électorales.à lire :