Magazine Cinéma

Maniac

Publié le 04 mai 2011 par Olivier Walmacq

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Genre: gore (interdit aux - 16 ans)
Année: 1980
Durée: 1H25

L'histoire: Un psychopathe sème la terreur en ville en scalpant ses victimes pour recréer sa mère décédée plusieurs années auparavant.

La critique d'Alice In Oliver:

Comment qualifier l'oeuvre de William Lustig ? Brutale (alors là, oui!), radicale, burnée, sans concession, sanglante...
Tous ces termes résument assez bien Maniac, réalisé en 1980. Mais Maniac n'est pas un film gore pour le simple plaisir d'accumuler des scènes violentes, grossières et putassières. Ce long-métrage a désormais plus de trente annnées au compteur mais elle reste toujours aussi éprouvante.

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Maniac est définitivement un film sadique et volontairement malsain. Impossible de ne pas être retourné par cette oeuvre glauque et austère qui donne envie de gerber !
Pour les âmes sensibles, prière d'aller faire un petit tour car Maniac ne fait pas dans la dentelle. William Lustig se concentre sur l'histoire d'un serial-killer.
Ce dernier est interprété par Joe Spinell, tout simplement incroyable dans la peau de cet être perdu et solitaire, sillonnant les rues et cherchant une nouvelle victime lui rappelant sa mère décédée.

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Ce psychopathe s'en prend donc exclusivement à des femmes. Les meurtres sont d'une rare violence, d'autant plus que William Lustig choisit de montrer les crimes de façon extrême et brutale.
Mais Maniac se concentre également sur l'esprit torturé de son serail-killer de service en explorant sa folie et ses hallucinations morbides.
On voit alors à quel point sa mère a contribué à façonner le monstre. Complètement hystérique, il décime ses victimes, les étrangle, les découpe en morceaux comme pour reconstituer une mère perdue et maltraitante.

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En un sens, Maniac n'est pas sans rappeler le cas d'Ed Gein, un criminel-fou, qui a également inspiré le film Massacre à la Tronçonneuse.
Le tueur de Maniac est un être qui a perdu toute humanité. Ses victimes se sont que des objets qu'il peut torturer et massacrer sans exprimer le moindre remord.

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Après, Maniac reste une film à part et un long-métrage étrange. Il est clair que ce film ne plaira pas à tout le monde tant William Lustig pousse le sadisme à son paroxysme. Mais la mise en scène est suffisamment brillante et intelligente pour faire de cette oeuvre, une sorte d'opéra glauque, choquante et justement interdite aux moins de 16 ans.

Note: 16/20


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