Alors que Xavier Darcos doit publier dans les prochains jours la décision ministérielle concernant l'organisation du service des enseignants du primaire suite à la suppression du samedi matin, le Café pédagogique s'est procuré le texte. Ce sujet a été débattu avec les organisations syndicales ces dernières semaines.
Le Café pédagogique a pu se procurer ce court texte ministériel. Voici quelques passages.
Le texte précise que le service des enseignants est de 27 heures hebdomadaires "dont 3 heures (108 heures annuelles) spécifiquement consacrées à l'aide aux élèves rencontrant des difficultés d'apprentissage, aux travaux au sein des équipes pédagogiques, aux relations avec les partenaires de l'école ainsi qu'à des actions de formation".
S'agissant des dispositifs d'aides, le texte précise qu' "il n'y a pas de dispositif national unique, l'instance la mieux à même d'élaborer un dispositif adapté est le conseil des maîtres qui prendra appui, le cas échéant, sur l'équipe éducative".
L'article 4 donne le détail de l’organisation du travail des enseignants. "Au-delà des 24 heures hebdomadaires d’enseignement à tous les élèves, les 108 heures annuelles que doivent effectuer les enseignants sont réparties, selon les modalités suivantes :
- 24 heures de travaux en équipes pédagogiques et relations avec les parents, intégrant l’élaboration et le suivi des projets personnalisés de scolarisation pour les élèves handicapés ;
-18 heures d’animation pédagogique et de formation ;
- 6 heures de conseil d’école obligatoire ;
- 60 heures consacrées à des actions directes auprès des élèves concernés et au temps d'organisation correspondant, ou à des interventions en petits groupes, par exemple en maternelle. Dans le cas où ces actions ne mobiliseraient pas tout ce temps pour un enseignant, les heures disponibles seront consacrées au renforcement du temps de formation hors la présence des élèves.
A l’école maternelle, ce dispositif, comme les autres dispositifs de la prévention de la difficulté scolaire, sont centrées sur la première des priorités de cette école : la maîtrise orale de la langue française. Les enseignants d’école maternelle peuvent être amenés à intervenir auprès d’élèves du cycle des apprentissages fondamentaux à l’école élémentaire.
L’application de ces dispositions aux directeurs d’école fera l’objet d’un examen particulier. Ces éléments serviront de base pour la rédaction des textes réglementaires".
L'affirmation selon laquelle "l'instance la mieux à même d'élaborer un dispositif adapté est le conseil des maîtres", la souplesse laissée dans le paragraphe concernant les 60 heures consacrées à des actions directes auprès des élèves, montrent que certaines observations syndicales ont été entendues rue de Grenelle. Le texte devrait se plier plus facilement aux particularités et aux difficultés locales.
Source : café pédagogiquehttp://vincent-jarousseau.blogspot.com/atom.xml