En visite à la centrale nucléaire de Gravelines, Nicolas Sarkozy a défendu le « choix stratégique » du nucléaire malgré la catastrophe de Fukushima et dénoncé les « peurs moyenâgeuses » des antinucléaires et des écologistes.
L’accident nucléaire japonais n’a pas ébranlé le chef de l’Etat qui s’est rendu mardi dans la plus grande centrale d’Europe pour défendre le niveau de sûreté du parc nucléaire français à l’heure où de plus en plus de partis politiques et d’associations réclament une sortie (progressive ou non) de l’atome.
« J’ai confiance dans la sécurité du parc nucléaire français« , a affirmé Nicolas Sarkozy devant les salariés de la centrale de Gravelines, gérée par EDF.
« Je n’ai pas été élu pour remettre en cause (le nucléaire). Il ne sera donc pas remis en cause. Nous allons continuer à investir dans le nucléaire« , a poursuivi le président de la République avant de s’attaquer aux antinucléaires, coupables selon lui d’ »irresponsabilité » : « On n’a pas le droit de jouer sur des peurs moyenâgeuses pour remettre en cause des choix qui font la puissance de notre pays« .
La catastrophe nucléaire de Fukushima a réveillé les peurs de l’opinion publique mondiale. En France, 80% de l’électricité consommée est d’origine nucléaire.