genre: fantastique
année: 1977
durée: 1h30
l'histoire: Après avoir été mordu par une araignée radioactive, Peter Parker, photographe, développe des pouvoirs étranges. Il décide d'employer ses capacités exceptionnelles afin d'aider les autres.
la critique d'Alice In Oliver:
Et oui, pour ceux qui l'ignoreraient, avant la trilogie amorcée par Sam Raimi, Spiderman avait déjà connu une adaptation au cinéma, intitulée L'Homme-Araignée, et réalisée par E.W. Swackhamer en 1977.
Mieux encore, ce premier film sera suivi d'un nouvel épisode, la Riposte de l'Homme-Araignée, que je chroniquerai également ici.
En vérité, Spiderman version 1977 est un film méconnu. Pourquoi ? Parce que l'Homme-Araignée est à Spiderman (la version de Sam Raimi) ce que Fantastic Four (de 1994) est aux 4 Fantastiques.
En résumé, il s'agit d'une abomination du cinéma.
Il faut bien le reconnaître. Spiderman est un super héros que l'on aime bien. Ce super héros connaît une véritable ferveur populaire.
Pourtant, l'adaptation d'un tel personnage reste difficile. Et ce, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, le costume en question.
Pas facile de trouver un acteur capable de se balader dans la ville avec un accoutrement pareil ! Ensuite, Peter Parker reste un personnage complexe.
A partir de ces différents éléments, l'adaptation du comics se révèle compliquée. L'exercice est d'autant plus difficile que L'Homme-Araignée sent la série B fauchée à plein nez !
Et pas de bol pour E.W. Swackhamer, ce dernier est un véritable tâcheron et n'a pas le talent ni les idées d'un Sam Raimi.
En résulte un gros nanar, avec tout ce que cela engendre en terme de ridicule, involontairement (ou non ?) assumé.
Les séquences les plus hilarantes restent celles où Spiderman marche sur les parois des immeubles, un grand moment de solitude ! Quant aux scènes de combat, c'est encore pire !
Ici, notre super héros devra se battre contre quelques samouraïs et ne manquera pas d'effectuer quelques figures acrobatiques sur les murs.
Ce qui donne lieu à quelques fous-rires garantis ! Bien sûr, en raison d'un budget plus que limité, le réalisateur évite de nous montrer Spiderman traverser la ville avec ses fameuses toiles.
L'acteur incarnant Peter Parker, ce pauvre Nicholas Hammond, est donc condamné à courir, ce dernier étant visiblement embourbé dans son costume de carnaval.
Pour le reste, la réalisation est totalement à côté de la plaque: cadrage mauvais et gros plans foireux font partie du programme. Même chose pour les acteurs, unanimement lamentables.
Mention spéciale à Nicholas Hammond ! Bref, du très gros nanar !
Note: 03/20
Note nanardeuse: 16.5/20