Chuck Finley. Sam Axe. Bruce Campbell. Burn Notice a réinventer le pote de Sam Raimi dans un feuilleton d’espionnage tout ce qu’il y a de plus classe, à Miami. Après quatre ans de beaux et loyaux services, on apprenait la création d’un téléfilm dédié au personnage, tout aussi classieux que son ami Westen. Le fan crie donc au plaisir!
Et tout comme d’autres avant eux (24 Heures Chrono, il n’y a pas si longtemps), Burn Notice nous sort 90 minutes de « spécial », ici calé entre deux saisons où tout va changer. Le moment est donc aux origines ; comment Sam Axe, soldat de l’Oncle Sam, se retrouve donc en train de boire des mojitos à Miami, licencié? Pas d’autres mots : une mission piégée. On redécouvre le personnage comme on le connaît, coureur de jupons et autres plaisirs de la vie. Seulement voilà, pour une fois, l’officier trompé l’envoie en pleine Amérique du Sud, histoire de le coincer dans un recoin du globe pas trop civilisé. Mais forcément avec une fausse rébellion, des militaires corrompus et des innocents à sauver, Sam Axe ne fait pas deux tours sur lui-même pour foncer tête baissée dans les ennuis..
Cet épisode spécial de Burn Notice n’étonnera pas ; des explosions, du fun et de belles plantes (vertes). Sauf qu’ici, nous ne sommes pas à Miami. Le climat change, et Bruce Campbell hérite d’un épisode à sa gloire, ce qui fait largement passer la pilule. Pas assez solide pour donner un tout uniforme, cette Chute de Sam Axe ne bénéficie pas du budget de la série aînée pour nous combler. Et oui, qui dit téléfilm… ne dit pas forcément beaucoup d’argent! Toutefois sympathique, l’épisode offre donc les origines d’un personnage que l’on connaît moins physique, et Campbell peut roucouler en toute quiétude ici. Manœuvré derrière la caméra par Jeffrey Donovan lui-même (le héros de Burn Notice), et scénarisé par Matt Nix (le créateur de..) voilà donc la petite réunion des amis de Burn Notice, qui nous fera patienter entre deux années. Pour le coup, on en demande beaucoup plus du retour de la série. Vu le cliffangher de l’an passé, on espère rien de moins que du très bon.