Fée Maly SIRI

Publié le 04 mai 2011 par Gentlemanw

Quand le charme des traits attirent des mondes si différents, si proches peut-être ?

La fée Maly SIRI, avec son charisme et son esthétique de mode, a joué de sa baguette magique pour réunir autant de féminité, plutôt de féminités en un même lieu. Car ce soir-là, le cocktail merveilleux combinait  le monde du dessin et de l'illustration avec des artistes, des auteur(e)s de bandes dessinées, qui analysaient, appréciaient les pigments, le simple coup de crayon vintage ou les encres ultrafines, comme un fil de nylon des autres. Faufilez-vous vers l'exposition ! car la densité de personnes, obligait parfois à glisser entre deux sacs à main et des sourires, vers d'autres univers comme celui des photographes, ces gourmets de la chute de rein, ces fétichistes déguisés derrière l'objectif pour voir chaque jour des cheveux, des boucles sur des épaules dénudées, pour jouer de contre-plongée sur des jambes, sous des jupes. Ils étaient là, commentaient aussi. Un vidéaste suivait chaque pas de Maly, nous étions entre les lumières, et les lueurs dans nos yeux face aux murs emplis de tableaux, de beaux originaux.

Le public contenait aussi de sublimes modèles, des effeuilleuses, de burlesques égéries, en tenue rétro, en éclat et brillance, parfois aussi en bonnet débordant d'enthousiasme sous les yeux les plus souriants. Des pin-up en trois dimensions, des femmes de tous âges, de toutes tailles, mais pour la plupart juchés sur de très haut talons. Un souffle des années 40-50 voire même 60 revenait à nous, pour vous combler de crinoline, de fourreau, de bustier, de corset, et de tenues plus actuelles. Mais toutes ces féminités se saluaient du regard, appréciaient de partager un atmosphère commun, passionnant, passionné de courbes. Quelques cupcakes, des flashs, des photos, des rencontres aussi avec des bloggeuses, oui vous savez ce monde irréel derrière l'écran qui se compose de communautés. Elles étaient là, ces personnes gorgées d'envie de mode, de bas nylon sûrement, entre copines, entre amies plus sincères.

Alors ne prenant que mon courage avec moi, quelques cartes de visite en poche, je suivai ce groupe de jeunes femmes. De dos dans un premier temps, car vous ne verrez pas ici le détail des bas nude de l'une, des bas Cervin Swing Time pour la porteuse de parapluie, des détails qui se confirme en scrutant avec délicatesse leurs tenues. Des fans de mode, actuelle et vintage, comme cette robe bleue pâle, années 40 (début 50) portée par la ravissante Miss WOODY. Oui cette jeune femme anime un blog iconoclaste et parfois même irrévérencieux, plein de vie et de magie, mais avec la qualité de son regard. Fan de ces belles années rétro, avec un visage charmeur, elle semble être pétillante dans ce lieu, comme dans ses articles. J'ai visité ce blog, je me suis perdu dans son labyrinthe joyeux, et je l'ai rajouté à ma blog-liste aussitôt.

Les chaussures, malheureusement trop éloignées sur le cliché, pour faire rêver mon ange Lescarpin, étaient des merveilles sur les quatres paires de jambes. Style rétro ou réellement vintage, les deux demoiselles en noir, en tailleur chic et ceinture large étincelante, ou en robe exquise et dentelle, avec tous les étincelles de la féminité, coiffure et rouge à lèvres compris. Quelle élégance ! Non, je n'oublierai pas la demoiselle en rouge, que vous connaissez ! si allez ! réfléchissez bien ! Discrète, de grande classe en bottines impeccables, une robe nude et un hommage rouge à Sergent Pepper des Beatles. Miss Pandora, une grande demoiselle du net, herself, une modeuse de référence. Pour toutes les quatres un sourire de référence ! Merci !

Je n'ai pu abordé tout le monde, ce n'était pas le but, quelques mots avec Maly encore, avec les organisateurs, au hasard avec d'autres personnes, quelques bises, d'autres photos. Et soudain une perle dans cet océan, Miss Lily Verda. Les mots ne suffiront pas ...


Mademoiselle est styliste, porte ses propres créations avec un goût qui saute aux yeux. Pas uniquement mon regard, celui des autres aussi, le petit sac vintage, le manteau très MadWomen, les chaussures (que je soupçonnerai vintage), la teinte nude des bas Agent Provocateur, avec couture au dos, noire, et ce talon si particlulier. Cette écharpe, ce déhanché, cette classe naturelle, dans la démarche, et l'ultime signe d'élégance, la voilette et le chapeau. Des lèvres de braise rouge, des perles suspendues dans le temps, de chaque côté d'un visage parfait d'équilibre.

Féminités, voici les clichés modestes pour accompagner la définition, pour cette quête de la volupté, en quelques coups de ciseau pour la mode, en quelques coups de crayon pour le dessin, en quelques courbes pour vous toutes.

Durant cette semaine spéciale, un article le matin,

un article l'après-midi avec des macarons, ou des cupcakes !

Nylonement