(dépêche)
Les dates de péremption remises en question
En Suisse romande, l'idée de supprimer les dates de péremption n'emballe pas vraiment.
Le Matin propose une réflexion sur le lien entre gaspillage et indication des dates de péremption sur les emballages des aliments. Invité par Le Temps, le nouveau directeur du Salon du livre
regrette de son côté que l'aspect commercial de la manifestation soit si présent.
Le nez avant la poubelle
Faut il supprimer l'indication des dates limites sur certains aliments pour réduire le gaspillage? C'est la question posée dans Le Matin à la lumière d'une étude publiée en Grande-Bretagne: sur
les huit millions de tonnes de nourriture et de boissons jetées chaque année à la poubelle, cinq millions seraient encore mangeables. Un immense gâchis écologique et économique qui s'observe
également dans le reste du monde développé, mais qui n'inspire pas partout les mêmes solutions. En Suisse, le chimiste cantonal vaudois Bernard Klein estime qu'on on n'est pas très éloigné des
statistiques britanniques. Faut il pour autant supprimer l'indication de cette date de durée de conservation minimale, comme le préconisent les Anglais? Mathieu Fleury, le secrétaire général de
la FRC, affirme qu'il y a des manières plus intelligentes de lutter contre le gaspillage. Barbara Pfenninger, spécialiste alimentaire de la FRC, évoque elle une solution simplement ! plus
instinctive: "De nos jours les gens ne font plus confiance à leur propre bon sens, à leur propre nez", regrette-t-elle.