Je poursuis ma découverte de l'oeuvre de Taniguchi avec L'homme qui marche, publié en 1995 chez Casterman.
De cet homme, nous ne saurons rien de précis, si ce n'est qu'il habite en ville avec sa compagne et profite de la nature urbaine pour prendre le temps. Prendre le temps d'observer son environnement, les personnes qu'il croise ou encore les animaux, grimper dans un arbre pour en admirer la vue ou regarder la neige tomber. Faire finalement, ce que peu font...
A nouveau, Taniguchi nous transporte dans un univers à part, où la poésie domine. Peu de bulles dans cette BD, peu de dialogues et de réflexions, mais finalement, la lecture s'en trouve d'autant plus poétique. On suit avec bonheur les pérégrinations pourtant simples de ce promeneur qui a su garder l'oeil ouvert sur ce qui l'entoure et dégager la poésie de la vie quotidienne. L'homme qui marche
Et voici ma neuvième participation à la BD du mercredi de Mango !