Mon coup de coeur pour Coco Royal a eu lieu lors d’une émission télévisé où accompagné de sa guitare, Antoine nous chante l’un de ses titres Monogamme.
Je tombe tout de suite sous le charme de ce grand belge, à la voix suave et qui manie avec malice les mots et les mélodies. Un joli coup de coeur qui faute d’actu ressemble plus à une amourette de vacances et la distance va m’éloigner de sa musique.
Il y a un mois, j’apprends que Coco Royal débarque sur la scène du Bataclan en première partie du groupe qui n’en finit plus de faire parler de lui, le trio Puggy. Coco Royal est devenu un groupe et Antoine s’est entouré d’excellents musiciens, Nicolas Stevens au violon et Santo Scinta aux percussions, pour une formation plutôt atypique.
Ni une, ni deux, je me démène, non pas sans l’aide précieuse de ma chère collègue bloggueuse Meg, pour les faire apparaître dans mon blog.
Quoi de mieux qu’une interview en tête à tête avec Antoine Chance, le chanteur et initiateur du projet, en attendant son prochain train pour Bruxelles, pour en savoir plus sur Coco Royal et ses projets à venir.
Un moment plutôt court mais intense, Antoine n’est jamais à court de blagues, leur regard malicieux et signe là une des meilleurs interviews que jai pu faire à ce jour.
Rencontre.
Comment es tu tombé dans le milieu de la musique?
J’ai commencé assez jeune à 6 ans, quand j’ai commencé le piano et un peu plus tard la guitare. Mais je me suis dit que je voulait faire ça de manière professionnelle, vers 23 ans. J’étais parti en Angleterre pendant un an et puis j’ai étudié pendant 3 ans au Jazz Studio à Anvers. Une école par laquelle les Puggy sont passés d’ailleurs, une des seules écoles en Belgique où il y a vraiment moyen d’apprendre beaucoup de choses. Je me suis mis à écrire, à bosser dans des bars et puis c’était parti.
Pourquoi Coco Royal comme nom de scène ?
Photo : Megane Helders
Je trouve ça plutôt beau… Tu ne trouves pas? En fait je ne sais pas un concours de circonstances. Il faut savoir qu’il est difficile de trouver un nom de groupe, ça met un temps incroyable voire mission impossible. Mais pour nous, c’était une association de mots, on avait déjà le Coco et deux pages de mots associés à ce mot et puis le nom Coco Royal est sorti du lot, comme une évidence.
Tes textes parlent souvent d’amour, c’est ta principale source d’inspiration?
Je trouve que c’est la musique qui est comme ca. Tu prends n’importe quelle chanson, elle parlera souvent d’amour. Mais oui, elle l’est,c’est un peu l’histoire du monde je trouve. Ça marche bien surtout , il a toujours le moyen de le décrire même de manière amusante. Je n’ai pas vraiment envie de défendre quelque chose de politique, je préfère rester dans la poésie des mots.
Que veux tu que l’on retienne de tes chansons?
Je dirais leur musicalité, l’harmonie et puis surtout du plaisir.
Tu as récemment signé avec Mercury, qu’est ce que cela t’apporte aujourd’hui?
Cela représente beaucoup. C’est l’aboutissement de cette espèce de conviction que tu as et tu te rend compte que quelqu’un est prêt à investir pour toi. Mercury est vraiment un super label. J’avais déjà un pied chez Universal car j’étais signé en édition,mais le tout ce n’est pas d’être uniquement auteur-compositeur mais être un artiste à part entière. Une fois le contrat en main, c’est la perspective de faire enfin un disque avec des moyens, des clips, des concerts. Donc c’est le rêve qui devient un peu réalité.
Tu continues ta conquête de la France, notamment avec la première partie de Puggy que tu as fait récemment au Bataclan, comment trouves tu l’accueil français?
Photo : Megane Helders
Jusqu’à présent, le public a toujours été très accueillant. On on avait déjà fait une résidence aux Déchargeurs qui avait bien fonctionné. J’ai suivi le groupe Puggy, en solo il y a quelques mois, avec beaucoup de retour sur Facebook par exemple et puis on a joué avec le groupe à nouveau en première partie à Lyon au Transbordeur et le Bataclan qui était complet..Grâce à nous en fait, il n’y a avait que 200 places et puis lorsqu’on a appris notre présence les 1300 autres places se sont vendues d’un coup ( Rires). Blague à part, c’était vraiment très cool et puis j’ai vu des chouettes articles sur CocoRoyal, on était assez content.
On a eu un très bon contact, un public français toujours bien chaud car j’ai eu la chance d’avoir toujours eu affaire a des salles très attentives. On va rester
Mes remerciements à Antoine Chance, Nicolas Renard et à Mégane Helders.