Sur la forme Confessions a cette beauté clinique fascinante. Elle est à l’image de cette mère-enseignante, c’en est troublant. Nous vivons les évènements de manière détaché tout en étant happé par un montage adroit et un juste cadre. Détaché comme cette mère encore qui met en place une vengeance implacable. L’univers dépeint par la cinéaste serait un rêve impalpable qui virerait au cauchemar malsain et lugubre. A l’image de ce bourdonnement sourd et gênant qu’on traîne au fond de l’oreille jusqu’à ce qu’il explose.
Confessions est rondement travaillé, profondément intéressant. Il a ce « truc » qui rend un film particulier, autre. Le seul bémol serait les musiques employées. J’ai eu en horreur une majorité des morceaux choisis, accompagnent un ensemble qui aurait mérité un traitement musical différent. J’en ai fait abstraction pour me laisser bercer au rythme des coups portés à la racine du Mal. Splendide de froideur incandescente.
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