Super mardi : un supershow ludique mondial

Une nuit de fièvre... América! América!...Un show gigentesque planétaire qui passionne le monde entier. Du moins si l'on en juge par les mobilisations médiatiques que le Super-mardi a déclenché.Comme si le sort de la planète se jouait d'une façon décisive. Comme si un fossé séparait les candidats en lice. Comme si ces "éliminatoires" tenaient de la compétition sportive. L'Europe est inexisatante dans cette campagne US mais le "rêve aaméricain" est bien entretenu en Europe. pour quel résultat? Les Républicain ont un "favori". Chez les démocrates, le match continue. Avec une lgueur d'avance pour Clinton. Pendant ce temps, la situtation finanière et économique US s'aggrave. C'est moins sportif, mais c'est plus grave.

John McCain  "favori du parti républicain"

Les carottes sont cuites chez les Républicains:Le sénateur de l'Arizona a notamment remporté les Etats de Californie et de New York. Avec 575 délégués à 10h00, il prend une longueur d'avance sur ses rivaux Mike Huckabee et Mitt Romney.

Le sénateur de l'Arizona John McCain

Le sénateur de l'Arizona John McCain a remporté mardi 5 février la primaire républicaine de Californie, prenant le dessus sur son rival Mitt Romney dans le plus grand Etat américain en termes de nombre d'habitants et de délégués, selon des projections de la chaîne NBC.
Il s'agit du neuvième Etat remporté jusqu'à présent par McCain lors du "Super Tuesday". Romney est arrivé en tête dans six Etats selon les dernières projections.
John McCain a aussi remporté l'Etat de New York qui, en termes de délégués, est le deuxième plus important. Il est donné vainqueur dans les Etats du Connecticut, du New Jersey, du Delaware, de New York, de l'Illinois et de l'Oklahoma.
Selon les chiffres communiqués à 10h00, il dispose ainsi du soutien de 575 délégués pour la convention républicaine, contre 250 à Mitt Romney et 160 à Mike Huckabee.
"Favori du parti républicain"
John McCain a aussitôt revendiqué mardi soir le titre de "favori du parti républicain", au sein duquel il n'a pas toujours été en odeur de sainteté.
"Nous avons gagné certains des Etats les plus importants du pays", a déclaré le sénateur de l'Arizona devant ses supporters réunis à son quartier-général de campagne à Phoenix. "Nous avons gagné des primaires dans l'est, dans l'ouest, dans le sud, dans le centre-ouest et dans le nord-est".
"Je pense qu'il va falloir s'habituer à l'idée que nous sommes les favoris du parti républicain pour la nomination du président des Etats-Unis", a-t-il ajouté.
Huckabee résiste
Huckabee, ancien pasteur baptiste et ex-gouverneur de l'Arkansas, a remporté quatre consultations : l'Arkansas, l'Alabama, la Virginie occidentale, et surtout
la Géorgie, où 72 délégués étaient en jeu.
Mitt Romney, qui ambitionne de devenir le premier président mormon, est crédité de quatre victoires : le Massachusetts, où il a occupé le poste de gouverneur, l'Utah, où les mormons sont nombreuxl, ainsi que le Dakota du nord et le- Minnesota.
Pour la plupart de ces consultations, le candidat qui arrive en tête rafle la totalité des délégués, à la différence des consultations organisées par les démocrates où les délégués sont attribués à la proportionnelle
 
 

Clinton gagne en Californie, mais Obama y  croit encore

La Californie est un Etat clef qui confère un léger avantage à l'ex-First Lady face à Barack Obama qui a déclaré "vouloir écrire un nouveau chapitre de l'histoire américaine. Selon les résultats disponibles à 10h00, Hillary Clinton a remporté 8 Etats et 740 délégués, contre 13 Etats et 659 délégués pour son rival démocrate sur les 2.025 nécessaires à la désignation.

Barack Obama et Hillary Clinton (Sipa)

Le "Super Tuesday" a donné mardi 54 février l'avantage à Hillary Clinton sur Barack Obama dans le camp démocrate.
La sénatrice de New York a remporté 8 Etats et 740 délégués, selon les chiffres diffusés par CNN mercredi à 10h00, contre 13 Etats et 659 délégués pour son rival démocrate.
Hillary Clinton l'a emporté dans plusieurs Etats de poids, dont la Californie, New York, le New Jersey et le Massachusetts.
New York était un enjeu de choix, avec pas moins de 281 délégués en jeu pour la convention nationale démocrate de Denver cet été. Le New Jersey, lui, représente 127 délégués.
Hillary Clinton a également dominé dans le Tennessee (85 délégués), l'Arkansas (47) et aussi le Massachusetts (121).
Onze Etats pour Obama
Comme le prévoyaient les sondages, Barack Obama est arrivé en tête dans l'Illinois (avec 185 délégués le troisième plus important chez les démocrates). C'est cet Etat qu'il représente au Sénat américain et où il a passé une partie de sa vie.
Barack Obama est pour le moment vainqueur dans onze Etats. Il devance Clinton, avec une marge très importante, en Géorgie, Etat du "Sud profond" où vit une importante communauté afro-américaine et qui enverra 103 délégués à la convention nationale.
Les neuf autres Etats à avoir préféré Barack Obama, d'après les résultats du "super mardi" dont on dispose, sont sont le Delaware (15 délégués), l'Alabama (sud, 52), le Dakota du nord (nord, 13), l'Utah (ouest, 23) le Connecticut (nord-est, 48), le Kansas (centre, 32), le Minnesota (nord, 72), le Colorado (ouest, 55) et la Caroline du Sud.
Au total, des primaires et caucus ont lieu dans 22 Etats dans le camp démocrate, ce qui représente plus de la moitié des délégués devant siéger en août à la convention nationale de Denver.
"Un choeur qui ne peut pas être ignoré"
Barack Obama a assuré que le résultat des élections primaires organisées mardi dans 22 Etats montrait que "(son) heure est venue", quels que soient les scores exacts attribués à lui et son adversaire pour l'investiture démocrate Hillary Clinton.
"Aujourd'hui en ce mardi de février, dans des Etats du nord et du sud, de l'est et de l'ouest, ce qui a débuté comme un chuchotement à Springfield (Illinois, d'où il a lancé sa campagne présidentielle il y a un an) est devenu un chœur de millions de personnes appelant au changement. C'est un choeur qui ne peut pas être ignoré", a lancé le sénateur de l'Illinois à des milliers de supporters réunis dans un hôtel dans son fief de Chicago.
"Cette fois il faut qu'on tourne la page, cette fois il faut qu'on écrive un nouveau chapitre de l'histoire américaine, cette fois il faut saisir le moment", a ajouté Barack Obama. "Oui, nous le pouvons. Allons, au travail!", a-t-il conclu.
Crise économique
Ces derniers jours, Barack Obama a quasiment rattrapé Hillary Clinton dans les sondages à l'échelle nationale. "Le fait que nous ayons tant progressé montre, je pense, que notre message est le bon", a déclaré le sénateur de l'Illinois dans l'émission "Today" de NBC.
Les inquiétudes suscitées par la situation économique - crise de l'immobilier, hausse des prix de l'énergie et de la nourriture, nervosité des marchés financiers et une contraction inquiétante du secteur des services - ont relégué à la seconde place la guerre en Irak dans la liste des sujets de préoccupation des électeurs, selon des sondages