Lors de la clôture des Assises nationales sur le harcèlement à l’école, le ministre Luc Chatel a annoncé un plan d’action qui s’appuie en partie sur une collaboration avec le réseau social Facebook
Un « combat commun », contre la « tolérance coupable » des adultes et de la société en général envers les violences entre enfants. Luc Chatel clôturait ce mardi les Assises nationales sur le harcèlement à l’École.
N’oubliant pas de remercier les intervenants à ces journées. Le psychologue Marcel Rufo en tête, il a dressé un constat amer, et a annoncé un plan d’action décliné en quatre axes qui sera expérimenté au cours de l’année scolaire 2011-2012.
Facebook s’engage
Les quatre axes de la réforme :
- Connaître et faire reconnaître le harcèlement. Un livret à destination des établissements et desenseignants va être réalisé. Il permettra de repérer des critères simples qui peuvent trahir une situation de harcèlement : les retards, les baisses de résultats, la fréquence des passages à l’infirmerie
- Faire de la prévention l’affaire de tous
- Former. Pas seulement les enseignants et le personnel pédagogique, mais également les parents. Un siteinternet ressource sera mis en place
- Traiter les cas de harcèlement avérés. Par une réforme des sanctions, mais aussi –et c’est une véritable innovation —, par une collaboration avec les responsables de Facebook qui s’engage à repérer les cas de harcèlement. L’État, dans les situations les plus graves, mettra en place une aide aux familles désireuse de déposer une plainte via l’office central de lutte contre la cybercriminalité
Le ministre en a ensuite appelé à la responsabilité des médias afin que ceux-ci « parl[ent] du sujet[. Car]Parler du harcèlement, c’est déjà soutenir les victimes »