Voici le résumé de ces 6 points :
1. Le modèle économique de la microfinance répond à un double objectif à long terme d'impact social et de viabilité financière.
2. Les institutions de microfinance ne peuvent inscrire leur développement dans une perspective durable qu'en inspirant confiance par une gouvernance solide, des règles prudentielles robustes et des systèmes efficients de reporting, de contrôle et d'audit.
3. L'information et la protection des clients, la prévention du surendettement, la transparence des taux et tarifs pratiqués, les procédures de mise en jeu des garanties et de recouvrement, les politiques d'incitation des agents de crédit doivent pleinement respecter la vocation première de la microfinance, basée sur une relation de confiance et de respect du client.
4. Les investisseurs internationaux, publics et privés, spécialisés en microfinance, ont le devoir d'agir dans le respect des intérêts à long terme des institutions qu'ils accompagnent et se donner pour objectif leur autonomie financière.
5. Les chercheurs et les milieux académiques sont invités à intensifier leur dialogue avec le secteur de la microfinance pour réaliser des études d'impact objectives, en tenant compte de la diversité des contextes locaux, et à en diffuser largement les conclusions.
6. Les bailleurs de fonds et les grandes fondations privées ont un rôle essentiel à jouer pour promouvoir les bonnes pratiques et encourager l'innovation et la diversification en microfinance. Les bailleurs de fonds sont également invités à amplifier leur effort d'encouragement à la conception et la diffusion de systèmes de micro-assurance adaptés, en particulier dans les domaines de la santé et de l'agriculture.
Lire l'intégralité de l'Appel de Paris pour une microfinance responsable.