Ce conseil n’aura donc marqué l’histoire culturelle que pour son coût de 10 millions d’euros ! Pendant le même temps, les budgets dévolus à la création artistique - et notamment au spectacle vivant - n’auront cessé de diminuer. Lancé par un simple communiqué de l’Elysée (un peu comme on nomme le plus responsable de l’UMP …), la suppression de ce “Conseil” ne fait mention d’aucun grief, d’aucune raison justifiant l’arrêt de cette soi disant “mission” …
Le prince s’est créé une officine. Il l’a financé grassement. Et, clap de fin, grand bien lui fasse, il l’a supprimé. Pire , Mr Karmitz, responsable, a été ”remercié” pour avoir (sic et resic!) “réussi à démontrer son utilité selon l’Elysée”. Belle leçon d’hypocrisie ! A l’heure où les américains suppriment des terroristes, l’Etat français supprime lui, les erreurs sarkozystes !
Le Parti Socialiste, qui a demandé depuis longtemps la suppression de ce Conseil, se réjouit donc d’une décision qui efface un caprice présidentiel qui n’avait de créatif que le nom et l’intention.
Sur ce sujet, comme sur d’autres, l’habitude présidentiellle est désormais de perdre du temps à défaire ce que le prince a tenté de faire. Sous une telle présidence, la France culturelle aura perdu beaucoup de temps et pire, sur bien des points, elle aura pris le chemin de la régression. Bel aveu d’échec !