Je ne savais rien de ce réalisateur italien , j'ai donc cherché ; je n'ai vu aucun film de lui , ils sont peu diffusés, underground, expérimentaux . J'ai perçu celui-ci comme un hommage à Isabelle Huppert qui incarne le mythe d'une Médée de la proche banlieue parisienne ,une Médée déboussolée par le départ de son mari Jason , père de ses enfants (Tommaso Ragno) ; il est parti avec une autre. Elle erre dans les rues accompagnée par le bruit claquant de ses hauts talons. Elle se veut très attachée à ses enfants mais les lâche facilement , ils sont comme des poupées dociles qui se manipulent avec aisance. Elle est surtout attachée à peaufiner sa détresse d'étrangère et à donner d'elle l'image d'une déracinée. Elle chante toujours la même chanson "crazy love " dans le cabaret qu'elle a fondé ... Elle ne tuera pas ses enfants et veut" vivre "....( ? ) Vivre c'est déjà ne pas mourir ... cela m'a semblé un peu lourd , je ne suis pas entrée dedans et en suis sortie avec une espèce de tristesse ...l'impression que le réalisateur s'est servi de la célèbre actrice française pour magnifier le film...