Lire aussi la note de lecture que Tristan Hordé consacre au dernier livre de James Sacré, Un paradis de poussière
Geste parlé
À cause que tu es vivantÀ cause qu’on a pensé à quelqu’un
Dans le plus nu de la nuit,
De la vérité saisit le corps et la pensée :
Mais des mots qui restent muets.On croit les entendre à nouveau dans un livre qu’on écrit,
Ou dans une conversation qu’on a, dans une musique :
C’est vivre et n’être plus rien,
De l’intimité mêlée
À l’éternité de chacun,
des mots
Qu’on n’aura pas prononcés.
Quelqu’un.À des moments mon corps
Devient davantage un corps, autant
Pour mieux te dire que pour
T’entendre plus entier.Mon corps et le tien, sans quoi
Rien de vivant, ni sentiment, ni pensée,
Ni cette énigme du désir (ce qu’il est, et d’où venu ?)Le corps qui maintient
De l’inquiétude et du bonheur, contre la mort.
James Sacré, Un paradis de poussière, André Dimanche, 2007
Une contribution de Tristan Hordé
James Sacré dans Poezibao :
Bio-bibliographie de James Sacré,
Trois
anciens poèmes mis ensemble pour lui redire je t'aime(Cadex, 2006),
recension
de Aneries pour mal braire et de Broussaille de Prose et de vers (par
Tristan Hordé),
Khalil el Ghrib, note
de lecture par Tristan Hordé,
Un paradis de poussière, note de lecture par T. Hordé
Extrait 1 (trois textes),extrait
2, extrait 3notes
sur la poésie,
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