À Abidjan, le problème du retour se pose toujours dans certains quartiers. Conjointement avec la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) continue d’apporter une assistance d’urgence aux déplacés et aux autres victimes du conflit en distribuant des biens de première nécessité et de la nourriture, en facilitant l’accès à l’eau potable et en soutenant les structures médicales.
Situation précaire dans l’extrême ouest
Dans l’ouest, la situation reste critique, en particulier dans la région de Zouan Hounien, Toulepleu et Bloléquin, à proximité de la frontière avec le Libéria. Des villages entiers ont été dévastés par le conflit, et les besoins des familles déplacées et résidentes sont particulièrement aigus. « Sur cet axe, le CICR et la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire sont encore parmi les seules organisations humanitaires à pouvoir accéder aux victimes de façon continue et sans devoir recourir à des escortes militaires », explique Dominique Liengme, cheffe de la délégation du CICR à Abidjan. « Les familles qui regagnent leur lieu d’origine sont souvent confrontées à une situation difficile et ont besoin d’aide pour reprendre le cours de leur vie. » (Lire la suite)
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