Pour des dizaines de milliers de déplacés dans l’ouest du pays et la plupart des réfugiés au Libéria voisin, les tensions et les risques sont encore trop importants pour rentrer chez eux.
À Abidjan, le problème du retour se pose toujours dans certains quartiers. Conjointement avec la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) continue d’apporter une assistance d’urgence aux déplacés et aux autres victimes du conflit en distribuant des biens de première nécessité et de la nourriture, en facilitant l’accès à l’eau potable et en soutenant les structures médicales.
Situation précaire dans l’extrême ouest
Dans l’ouest, la situation reste critique, en particulier dans la région de Zouan Hounien, Toulepleu et Bloléquin, à proximité de la frontière avec le Libéria. Des villages entiers ont été dévastés par le conflit, et les besoins des familles déplacées et résidentes sont particulièrement aigus. « Sur cet axe, le CICR et la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire sont encore parmi les seules organisations humanitaires à pouvoir accéder aux victimes de façon continue et sans devoir recourir à des escortes militaires », explique Dominique Liengme, cheffe de la délégation du CICR à Abidjan. « Les familles qui regagnent leur lieu d’origine sont souvent confrontées à une situation difficile et ont besoin d’aide pour reprendre le cours de leur vie. » (Lire la suite)
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