Difficile d’écrire aujourd’hui… trop d’informations… et le problème de l’écriture quotidienne… réussir à faire le tri.
Les primaires américaines… un avantage à Clinton mais dans le même temps n’oublions pas qu’il y encore six mois… on ne lui voyait pas de véritables challengers.
Barak n’a pas gagné en ce mardi important, une question : a-t-il perdu ? Sa dynamique est-elle cassée… à entendre les analystes américains… rien n’est définitivement
joué… une centaine de délégués séparé désormais les deux protagonistes… Alors je continue à suivre sans
illusion sur les inflexions de la politique américaine. Les résultats sont là.
La récession est là… nouveau gros coup de blues des places boursières. Manifestement, la récession s’installe sauf en France… ben oui, on a le Gouvernement
qu’il nous faut… Chose « amusante », du coup, un peu partout, on voit ressortir cette vieille idée du « collectivisons les pertes, privatisons les profits »… avec au
final, un passage à la caisse, deux fois, pour les plus faibles. Oui, c’est une autre constante, les profits de l’industrie du luxe continueront leur progression. Je l’ai déjà
dit ici mais les riches ne connaissent définitivement pas la crise.
La démagogie comme seule politique… certains bloggeurs se sont émus des propos de Ségolène Royal sur les affres de la Société Générale avec un bon procès en
incompétence. Ils ont remis le couvert avec les liens entre cette dernière et le nouveau média « Médiapart » développé par Edwy Plenel. Un des plus illustres, Versac, allant même jusqu’à bouder au prétexte de commentaires « idiots »… c’est juste, pour la majorité, des gens qui ne pensent pas comme lui.
Bizarrement, ces mêmes souleveurs de « gaffes royalistes » semblent moins prolixes sur les dernières déclarations de nos gouvernants à quelques semaines des municipales. De la « nationalisation » locale d’une entité d’Arcelor-Mittal par Sarkozy, au
minimum vieillesse de Fillon, l’augmentation (dérisoire) du point d’indice des fonctionnaires… tout cela ne saurait être assimilé à de la démagogie… non, non.
Pour en terminer sur ce sujet, j’ai somme toute l’impression que cette fameuse pensée unique sévit sur la toile avec une certaine « violence », à l’image
d’un débat européen complètement escamoté au nom du « peuple qui ne peut pas comprendre ».
Au fond, « on » est dans une posture assez Attalienne et sa fameuse tirade sur « la République des imbéciles » (je n’ai plus la phrase exacte
en tête, je m’excuse pour cette approximation)…
Pour le petit bloggeur que je suis… c’est une bonne période… on a en magasin de la réserve pour assouvir sa soif d’écrire, de dire… et d’exister… (ben oui… et le reconnaître c’est
déjà un pas vers l’humilité).
Mon problème est plus citoyen… quelle « visibilité, quelles perspectives pour les prochaines décennies… j’ai juste l’impression d’un brouillard de plus en plus épais.
Le rapport avec la photo... le titre du bouquin... la traversée du désert risque de durer.