Écrit par Cameroon Tribune
Mardi, 03 Mai 2011 09:43
’éàéêèàéééééêàééààéè
Ainsi, selon la plupart des orateurs, 90% des travailleurs évoluent dans un secteur informel mal maîtrisé et ne bénéficient d'aucune couverture sociale. Dans la grande majorité des entreprises, le travail se fait dans un environnement discriminatoire, sans respect du Code du travail et surtout avec des politiques qui dévalorisent l'emploi. Aussi, selon eux, pour s'acheminer vers cette valorisation voulue mais qui reste toujours éloignée malgré les actions du gouvernement, il faudrait encore faire des efforts. Notamment, la révision du Code du travail, la mise en application des conventions collectives et l'extension de la protection sociale à tous les domaines d'activités. Le relèvement des pensions retraites, la revalorisation du taux des allocations familiales sont également souhaités, de même que l'augmentation du montant du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig), qui est d'environ 28.000F à ce jour.
Prenant la parole à la suite de ces huit orateurs, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, a d'abord appelé au calme et à la solidarité des syndicalistes, en dénonçant la crise interne qui fragilise le mouvement. Il les a par la suite rassurés, que leurs « revendications ne tomberont jamais dans le vide ». Mais, a-t-il poursuivi, « la paix est ce que nous devons préserver par-dessus tout ». En cette célébration de la 125e édition de la fête internationale du travail, dit Robert Nkili, « les Camerounais devraient savoir qu'il n'y pas de sot métier. Travailler ne signifie pas seulement être dans un bureau ». Ce qui importe, indique-t-il, c'est d'œuvrer quel que soit le métier, pour son pays et participer ainsi en toute responsabilité, à la création des richesses.