En 1990, fut une grande année dans le courant musical trash avec la sortie de « Season in the Abyss » de Slayer, « Rust in Peace » de Megadeth, « Cowboys from Hell » de Pantera, « Lights Camera Revolution » de Suicidal Tendencies…et « Persistence of time » de Anthrax.
Le gang de Brooklyn, nous sort cette année là, un album plus mature et plus sérieux que les précédents en mettant de côté, le mélange Rap-Hard-Core-Trash -Metal qui faisait la notoriété du groupe.
Ce sombre album réalisé dans la difficulté (100,000 dollars de perte avec l’incendie de leur studio) est le dernier avec le chanteur Joey Belladonna. qui reviendra en 2005.
Certains qualifient ce disque de progressif car construit sur un enchainement de titres longs aux ambiances sombres mais énergiques. La bouffée d’air n’arrivant qu’à partir du 8ème morceau avec « Got the Time » cover de Joe Jackson. Même lui s’emballera pour cette reprise parfaite.
Des titres comme « Blood », « Keep it in Family » devenus des standards du groupe permettrons à PERSISTENCE OF TIME d’être disque d’or et de se hisser à la 24ème place sur 200 dans le Billboard Music Chart.
Tracklist
Time – 6:54
Blood – 7:13
Keep It In The Family – 7:08
In My World – 6:25
Gridlock – 5:16
Intro To Reality – 3:24
Belly Of The Beast – 4:47
Got The Time (Joe Jackson cover) – 2:45
H8 Red – 5:04
One Man Stands – 5:38
Discharge – 4:12
La raison ou les raisons pour laquelle je prend plaisir à réécouter cet album :
PERSISTENCE OF TIME est un album musclé, bien ordonné mais souvent critiqué par les fans de ce courant musical. De mon côté, j’adhère vraiment à Anthrax, quand ceux-ci nous martèlent de la rythmique vigoureuse, des riffs de guitares efficaces, des solos envolés et des refrains accrocheurs. Et PERSISTENCE OF TIME est tout cela.
Un titre : Blood
et pendant ce temps là en 1990 au pays des fans de Johnny on écoutais :
« Alors regarde, regarde un peu… Je vais pas me taire parce que t’as mal aux yeux. », « Le jerk » de Thierry Hazard, « Les valses de Vienne » de Feldman, « A toutes les filles » d’un duo dont j’ai oublié le nom… Mais surtout les français s’éclataient sur « Le lavabo & La Zoubida » de Lagaf’ deux grands standards inscrit au patrimoine de la chanson française.