(Dessin de presse: René Le Honzec)
Les États-Unis célébraient lundi l’élimination d’Oussama ben Laden par un commando américain près de 10 ans après les attentats du 11-Septembre, mais l’inquiétude restait de mise dans le monde face au risque de représailles. C’est un grand jour pour l’Amérique, s’est félicité Obama, après avoir annoncé au monde l’élimination du chef d’Al-Qaida et après avoir appelé les élus américains à se servir de la mort de ben Laden pour surmonter leurs différends et raviver l’unité qui avait prévalu juste après les attentats du 11 septembre. L’annonce de la mort de l’homme le plus recherché au monde a provoqué une vague de joie aux États-Unis, où des milliers de personnes se sont spontanément rassemblées en pleine nuit dans les grandes villes du pays.
Les avertissements sur de possibles représailles se sont multipliées et plusieurs pays ont renforcé leurs mesures de sécurité. Les États-Unis ont émis un bulletin d’alerte à leurs forces de l’ordre estimant que la nouvelle risquait de déclencher des représailles sur le sol américain et à l’étranger. La ministre de la Sécurité intérieure, Janet Napolitano, a néanmoins précisé qu’aucune menace imminente d’attentat ne planait sur les États-Unis et que le pays ne relevait pas son niveau d’alerte.