Plusieurs personnes de ma famille mais aussi des amis sont nés ce jour-là.
Parmi les gens que j'admire, il y a François Truffaut, né le 6 février 1932. À l'époque du magnétoscope, dans les années quatre-vingts, j'avais constitué une collection de ses films, jusqu'aux Mistons (court métrage de 1957 avec Bernadette Laffont et Gérard Blain) qui à l'époque n'était pas si connu que ça. J'ai élevé me enfants avec ses films ainsi que ceux de Demy et je crois que ça n'a pas altéré leur goût. Ma collection de VHS est remplacée par des DVD maintenant. Il n'y a plus les "plus" enregistrés à la télé, genre les publicités ou les actualités dûs à une programmation large du magnétoscope pour ne pas rater le début ou la fin du film. Ces "plus" ont vieilli, pas les films de Truffaut.
Autre coïncidence avec le 6 février, c'est avec celui de 1919, date de la mort de Jacques Vaché.
Cet
"agraphe tragique" comme le qualifie Enrique Vila-Matas est entré dans l'histoire en mourant. André Breton ne se consolera jamais de la disparition de son ami et fera de lui un des plus grands écrivains surréalistes. Écrivain sans oeuvre. Ou presque.
Aux Editions Dilecta est sorti récemment un ouvrage intitulé
Les solennels dont, en hommage à "l'écrivain sans oeuvre", je vais citer un extrait:
Il est vraiment dommage que Gilles soit né avec un tablier et un gilet rayé alternativement jaune et noir.
Il est intelligent un peu, égoïste beaucoup, hypocrite encore plus : il aurait fait un bon bourgeois.
Un bel article sur sa mort
ici.
Évidemment, il y a eu bien d'autres événement marquant un 6 février (l'inauguration de JO de Grenoble, l'assassinat du préfet Erignac, la naissance de Christine Boutin...) mais de ceux-là, je m'en fous. Ce soir, on souffle les bougies.