Allez, on s'lâche un peu !

Par Eric Bernardin

Hier, je recevais à la maison. J'avais donc mis les p'tits plats dans les grands, tout en faisant attention aux ingrédients choisis. Il n'était pas question de remettre en cause plusieurs semaines d'efforts en un repas. Voilà donc du "gastronomique light", un peu dans l'esprit d'un Guérard, les étoiles en moins ;o)

Avec le premier vin, un Faugères Blanc 2005 du château des Estanilles, j'ai servi une mise en bouche et l'entrée. Il mêle les notes de coing, de fenouil et de pierre chaudes, avec une matière mûre et fraîche à la fois.

 

Il allait très bien avec les rillettes de veau à la patate douce et au curry. Les épices du plat renforçaient l'opulence et la puissance du vin. Un accord vraiment intéressant.

Puis a suivi un simili risotto au fenouil, espuma au parmesan, amandes et graines de fenouil grillées (oui, il y a pas mal de points commun avec cette recette). Là, le vin était aux anges (c'est pour cela que je l'avais choisi au départ) : il exultait presque autant que mes hôtes et bibi :o)

Du presque classique avec un pavé de veau à basse température & sa jardinière. Qui a occasionné un long cours sur les meilleures façons de cuire une viande.

Pour l'accompagner, un vin guère classique, puisqu'il est bulgare. Ceux qui se disent que le blason leur rappelle quelque chose, c'est normal : Enira appartient à Stephan von Neipperg, propriétaire de Canon la Gaffelière, l'Aiguilhe, Clos de l'Oratoire, la Mondotte, etc... Que dire si ce n'est que ce vin est d'un rapport qualité/prix exceptionnel (moins de 7 €). C'est velouté, fin, fruité et épicé, avec une touche classieuse indéfinissable (genre encens). J'aime beaucoup (et mes invités l'ont trouvé super) !

Pour terminer, un crumble fraise/amande et citron et une glace au basilic. Je suis pas vraiment objectif, mais c'est vraiment hyper bon, spécialement la glace au basilic, douce et crémeuse (100% végétale). La recette viendra, of course

Voilà en tout cas la preuve qu'un régime n'est pas forcément austère ;o)