1196
A Roland Gori et Marie-José Del Volgo
.
Ouverte la parenthèse
La nuit pouvait se faire froide
Les étoiles nues
Observer d’un œil ravi
Une parcelle du monde
Pour un soir
S’ouvrir les yeux
*
Tant à dire et déverser
Au long fleuve des litanies
La main et la pensée prises
Au collet des normes
.
Que dès le premier soupir posé
Soudain s’ouvre l’épisode
Où respirer et agir
*
Nulle liberté n’est donnée
A celui ou celle qui ne s’autorise
A voir son état de servitude
.
Les yeux ouverts sur nos barreaux
Le ciel
En arrière-plan
Paraît plus bleu
.
Et t’invite à d’autres rêveries
Que nul ne pourrait enchaîner
*
Ainsi voguent les âmes libres
Sur l’océan des sagesses
Sans cesse perdues
Toujours à retrouver
.
Manosque, 27 mars 2011
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