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Sous une forme ou sous une autre, on a tous déjà entendu cet adage qui voudrait qu’un bon photographe se sortent de toutes les situations quelque soit le matériel qu’il emmène avec lui. D’ailleurs, je ne suis pas le dernier à m’extasier devant certains daguerréotypes, ou certaines photos faites au Holga, voire même au compact numérique.
Comme je suis un photographe qui aime le sport, j’ai choisi, samedi dernier, de couvrir la première représentation sur scène du groupe Rufiant’A (dont fait partie mon cousin adoré : Antho alias Dtm) avec un 70-200 monté sur D700 (« Je ne vois pas où est le sport », dirait mon ami Micha), mais, mais… sans Compact Flash (Là, avoue que je fais fort). Je l’avais laissé bien au chaud dans le lecteur de carte après avoir déchargé mon reportage de la veille. Du coup, au lieu de me servir de mon matos de compète, j’ai dû couvrir l’évènement avec mon CoolPix 5900 5 mégapixel (tout de même) oublié dans la voiture.
Ouais, eh bien faire des photos de concert avec une visée à l’écran ACL, aucun paramètre débrayable excepté le flash (minuscule soit dit au passage), une sensibilité limitée à 400 iso, et un obturateur électronique qui s’enclenche une seconde après avoir été sollicité, ça ne me laissait pas beaucoup de possibilités créatives.
Mais bon, comme dit le proverbe « gran nonm pa ka ront ». Du coup, malgré une qualité qui n’est pas au niveau de ce qu’on pourrait attendre de Malmoth Photo, j’ai quand même décidé de vous livrer quelques clichés sauvés du concert de Rufiant’A. Cinq jeunes qui, ma foi, nous ont fait vibrer ce samedi après-midi.
Vous irez loin. Continuez à travailler dur et au final, vos efforts seront récompensés. Et cousin, je suis vraiment désolé ! A la prochaine représentation, c’est promis, je lance ma check-list avant de boucler mon sac photo.