Annick Bouvier, proviseur du lycée Chaptal, reconnaît qu’il n’a pas été forcément facile de faire accepter l’idée au sein de l’établissement chez les enseignants, eux aussi préoccupés par la réputation du lycée. «On ne forme pas assez en France de scientifiques qui deviennent des ingénieurs, explique-t-elle. Cette filière est très importante et il est primordial que les grands lycées s’engagent dans cette voie.» Elle compte bien poursuivre avec l’ouverture d’une classe préparatoire aux grandes écoles technologiques. À Louis-le-Grand, même message. «Notre ouverture internationale et les modèles étrangers nous ont convaincus qu’il s’agissait d’un plus et non d’un service que nous rendons !, explique Joël Valat, proviseur de Louis-le-Grand, qui a déjà constitué l’équipe d’enseignants tentés par cette expérience. Cette classe aura un recrutement sélectif.»