Le conditionnement des médicaments constitue à la fois une problématique et une solution en matière de protection sociale. En effet, la consommation médicamenteuse excessive entraîne des déficits considérables pour l’Assurance Maladie qui se reportent évidemment sur les mutuelles santé. En effet, une mutuelle santé propose un remboursement complémentaire à celui d’ores et déjà effectué dans le cadre du régime obligatoire représenté par la Sécurité Sociale. Toutefois, il convient de préciser qu’une mutuelle santé est une assurance accessoire qui n’est pas à la portée financière de tous les Français. C’est pourquoi si leur apport est salutaire, les mutuelles sont également génératrices d’inégalités ce qui soulève toujours de nombreuses interrogations chez celles et ceux qui luttent en faveur d’une protection sociale publique plus efficace. Or s’agissant de ladite protection sociale, la question des médicaments est primordiale. A cet égard, plusieurs enquêtes ont été accomplies à propos de la thématique du conditionnement des médicaments.
Ainsi au terme de cette enquête, plusieurs conclusions peuvent être tirées. Tout d’abord, le conditionnement des médicaments une influence réelle sur les dépenses médicales puisque les Français gaspillent énormément de médicaments. En conséquence, un conditionnement médicamenteux modéré pourrait être préférable dans certaines hypothèses. A l’inverse, il apparaît que l’idée de proposer des boites de médicaments plus volumineuses permet également de réaliser de substantielles économies en matière de protection sociale. En effet, certains patients contraints de prendre des médicaments de manière régulière ou récurrente génèrent des charges médicales importantes lorsqu’ils consultent leur médecin traitant dans le simple but de procéder à un renouvellement d’ordonnance. En conséquence, l’apparition d’un condition plus important a créé plus de praticité pour les patients et moins de frais pour les mutuelles santé ainsi que l’Assurance Maladie. En revanche, ce conditionnement a provoqué la colère des pharmaciens qui ont vu baisser leurs marges opérationnelles. Néanmoins, il est toujours très difficile de satisfaire toutes les parties en présence dans de telles hypothèses.