Dans la nuit de dimanche à lundi, le chef du réseau islamiste Oussama ben Laden a été tué lors d’un assaut des forces spéciales américaines (Navy Seals) contre une propriété au Pakistan.
Le chef du réseau islamiste Al Qaïda qui se cachait dans un vaste complexe résidentiel fortement protégé à Abbottabad, a été touché mortellement à la tête au cours d’une fusillade. Trois autres hommes ont péri, dont un fils d’Oussama ben Laden, ainsi qu’une femme dont nous ignorons pour l’instant l’identité.
Même si les dirigeants de nombreux pays ont salué la mort d’Oussama ben Laden comme une victoire spectaculaire contre le terrorisme international, la menace terroriste n’a pas pour autant disparu avec la mort de Ben Laden. De toute manière, ce dernier n’exerçait plus de contrôle effectif sur un réseau éclaté en groupuscules isolés géographiquement.
Lorsque l’annonce de la mort d’Oussama ben Laden s’est répandue, des milliers d’Américains enthousiastes se sont rassemblés à Washington et à New York pour célébrer cet événement et se souvenir des victimes des attentats du 11-Septembre, qui ont fait près de 3.000 morts.
Depuis la fin 2001, Oussama ben Laden était parvenu à glisser entre les mains des Etats-Unis en se cachant dans les montagnes de Tora Bora, en Afghanistan, malgré une vague d’intenses bombardements. Les services américains ont retrouvé sa trace en suivant pendant plus de quatre ans la piste de l’un de ses messagers.
Introuvable durant des années, Oussama ben Laden continuait à enregistrer et délivrer des messages de menaces contre l’Occident et de soutien aux extrémistes islamistes dans le monde.
Source : www.reuters.fr
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