[Test] Dragon Age 2 : un faux RPG ?

Par Coupleofpixels

Je n'ai pas fini Dragon Age : Origins. C'est à cause de mon perfectionnisme. J'ai commencé le jeu, fait une dizaine d'heures, voire plus, et il y a eu un update du PSN qui faisait planter le jeu toutes les 15 minutes. Le temps de réaction d'EA a été assez long et je suis passée à un autre jeu.

Mon expérience du premier opus est donc assez limitée (et lointaine), ce qui fait que lorsque j'ai commencé Dragon Age 2, je ne me suis pas sentie forcée de le comparer à son ainé. Et c'est peut-être pour cette raison que ce jeu ne me déplait pas tant que ça.

En effet, beaucoup reprochent à Dragon Age 2 des mécanismes simplifiés, un manque d'envergure, des personnages moins profonds, des combats moins tactiques... tout cela en rapport avec Origins. Si on oublie cette comparaison, le jeu devient tout de suite un peu mieux. Beaucoup de tests pénalisent le jeu parce qu'il est une suite décevante, ce qui est vrai : au lieu d'ajouter des fonctionnalités, Bioware en a supprimées, ainsi que simplifié le gameplay...

Mais est-ce une raison pour diaboliser Dragon Age 2? Ne prend-on vraiment aucun plaisir à y jouer?

 

Commençons par l'histoire.

Celle-ci débute de façon intéressante dans le sens où elle est racontée par Varric, un nain qui s'avérera être un de vos compagnons d'aventures. D'ailleurs, celui-ci a une tendance pour l'exagération et le premier combat contre un ogre est joué de deux manière : le preux héros qui transpire à peine sous l'effort puis la personne ordinaire qui manque de se faire tuer. Cette dichotomie est très intéressante, dommage qu'elle ne réapparaisse pas souvent dans le jeu.

Le jeu commence donc par la fuite de votre personnage de son village natal pour aller trouver refuge à Kirkwall. Là-bas, vous allez devoir faire votre place, de simple réfugié à Héraut de Kirkwall.

Côté personnalisation, vous pouvez choisir votre classe (mage, guerrier ou voleur) et votre sexe. Ensuite, à chaque niveau, vous gagnez 3 points à dépenser dans des caractéristiques et 1 point à mettre dans une capacité. Aux niveaux 7 et 14, vous obtenez un point de spécialisation à mettre dans l'une des 3 disponibles. Mon perso est bien entendu une femme. J'ai longtemps hésité pour la classe mais ai finalement opté pour une voleuse.

Côté fringues armures, il est possible de ne pas afficher le casque, ce qui est une très bonne nouvelle, ceux-ci étant vraiment laids... En fait, le look des armures en général n'est pas très flatteur pour les persos féminins. Sinon, l'autre problème est que l'on peut looter des armures pour d'autres classes que la nôtre mais que l'on ne peut pas les donner à nos compagnons : ils refusent de porter autre chose que leurs propres vêtements. Un peu frustrant, surtout pour une fille^^.

 

Parlons de nos compagnons, justement.

C'est nous qui leur attribuons leurs points de caractéristiques et de capacités, même si vous pouvez faire un auto-level up.

Il est possible de devenir les meilleurs amis du monde avec eux ou d'en faire vos rivaux, l'un et l'autre leur donnant une capacité spéciale. En effet, vos compagnons ont leurs propres caractères et motivations. A chaque fois que vous prenez une décision (s'ils sont dans votre groupe), cela influe sur votre relation. Par exemple, Fenris est un ancien esclave qui a souffert des expériences d'un magicien, à chaque fois que vous prenez parti pour un magicien, vous gagnez des points de rivalité avec lui.

Le plus sympa est que l'on peut aussi flirter avec eux et même plus, que l'on soit amis ou rivaux. J'avoue avoir eu beaucoup de mal à choisir sur qui jeter mon dévolu : Anders ? Sébastien ? Fenris ? Isabela ? J'ai donc flirté avec les quatre pour finalement me décider pour Fenris... Mais chut, ne dites rien à Quantic ;-)

Chaque personnage a une série de quêtes qui lui est propre, nous permettant d'en apprendre plus sur eux. Cependant, certaines se révèlent assez sommaires au final.

C'est d'ailleurs le cas de pas mal de quêtes du jeu. On est assailli de quêtes de partout, sans trop savoir d'où elles viennent et au final, on les fait sans trop savoir à quoi elles correspondent. Et pourtant certaines découlent de choix faits dans des quêtes précédentes (tuer ou laisser en vie untel, aider cette esclave...) car il est possible de répondre de façons différentes et de faire des choix qui influencent l'évolution du scénario.

Il est cependant très rare qu'une quête ne finisse pas en combat généralisé.

Les combats sont d'ailleurs assez vifs. Il est assez difficile de se montrer stratégique. On définit à l'avance les tactiques que les compagnons doivent utiliser et leur rôle (Tank, Healer,...). En général, il suffit de bourriner sur un bouton et cela passe tout seul, seuls les boss et combats finaux pouvant poser un peu plus problème, et encore... Il est possible de passer d'un personnage à un autre pour leur donner un ordre mais cela n'est pas toujours au point.

L'exploration est quasi inexistante. La ville et ses environs sont divisés en quartiers et il suffit de choisir sur la carte où aller pour s'y retrouver, surtout que les quêtes sont représentées par une grosse flèche juste au-dessus. Les grottes, entrepôts ou autres lieux instanciés se ressemblent tous (suivant le fameux principe couloir/monstre/trésor) et il n'est pas rare de se retrouver dans la même grotte que celle à l'autre bout de la carte.

Conclusion

Malgré tous ses défauts, j'avoue prendre un certain plaisir à jouer à Dragon Age 2. En fait, à cause de mon perfectionnisme aigu, j'ai fait toutes les quêtes annexes de l'acte I, à tel point que le jeu, pensant que j'étais bloquée et qu'il me manquait la somme nécessaire pour passer à la suite, a créé une quête pour m'offrir cette somme. C'est d'ailleurs peut-être symptomatique du vrai problème du jeu : une simplification à outrance, le joueur étant tenu par la main de bout en bout.

En passant outre ce gros défaut, en jouant sans se prendre la tête et en sachant que ce n'est pas un RPG, Dragon Age 2 reste malgré tout un jeu vraiment sympa à jouer... En fait, j'aurais même envie de le recommencer avec une petite mage....

Ma note : 7/10

Remarque : Les screenshots de cette note ont été pris avec notre appareil photo pendant que je jouais pour que vous puissez voir autre chose que les images officielles (et la tête de mon perso). N'hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez^^

Je n'ai pas fini Dragon Age : Origins. C'est à cause de mon perfectionnisme. J'ai commencé le jeu, fait une dizaine d'heures, voire plus, et il y a eu un update du PSN qui faisait planter le jeu toutes les 15 minutes. Le temps de réaction d'EA a été assez long et je suis passée à un autre jeu.

Mon expérience du premier opus est donc assez limitée (et lointaine), ce qui fait que lorsque j'ai commencé Dragon Age 2, je ne me suis pas sentie forcée de le comparer à son ainé. Et c'est peut-être pour cette raison que ce jeu ne me déplait pas tant que ça.

En effet, beaucoup reprochent à Dragon Age 2 des mécanismes simplifiés, un manque d'envergure, des personnages moins profonds, des combats moins tactiques... tout cela en rapport avec Origins. Si on oublie cette comparaison, le jeu devient tout de suite un peu mieux. Beaucoup de tests pénalisent le jeu parce qu'il est une suite décevante, ce qui est vrai : au lieu d'ajouter des fonctionnalités, Bioware en a supprimées, ainsi que simplifié le gameplay...

Mais est-ce une raison pour diaboliser Dragon Age 2? Ne prend-on vraiment aucun plaisir à y jouer?

 

Commençons par l'histoire.

Celle-ci débute de façon intéressante dans le sens où elle est racontée par Varric, un nain qui s'avérera être un de vos compagnons d'aventures. D'ailleurs, celui-ci a une tendance pour l'exagération et le premier combat contre un ogre est joué de deux manière : le preux héros qui transpire à peine sous l'effort puis la personne ordinaire qui manque de se faire tuer. Cette dichotomie est très intéressante, dommage qu'elle ne réapparaisse pas souvent dans le jeu.

Le jeu commence donc par la fuite de votre personnage de son village natal pour aller trouver refuge à Kirkwall. Là-bas, vous allez devoir faire votre place, de simple réfugié à Héraut de Kirkwall.

Côté personnalisation, vous pouvez choisir votre classe (mage, guerrier ou voleur) et votre sexe. Ensuite, à chaque niveau, vous gagnez 3 points à dépenser dans des caractéristiques et 1 point à mettre dans une capacité. Aux niveaux 7 et 14, vous obtenez un point de spécialisation à mettre dans l'une des 3 disponibles. Mon perso est bien entendu une femme. J'ai longtemps hésité pour la classe mais ai finalement opté pour une voleuse.

Côté fringues armures, il est possible de ne pas afficher le casque, ce qui est une très bonne nouvelle, ceux-ci étant vraiment laids... En fait, le look des armures en général n'est pas très flatteur pour les persos féminins. Sinon, l'autre problème est que l'on peut looter des armures pour d'autres classes que la nôtre mais que l'on ne peut pas les donner à nos compagnons : ils refusent de porter autre chose que leurs propres vêtements. Un peu frustrant, surtout pour une fille^^.

 

Parlons de nos compagnons, justement.

C'est nous qui leur attribuons leurs points de caractéristiques et de capacités, même si vous pouvez faire un auto-level up.

Il est possible de devenir les meilleurs amis du monde avec eux ou d'en faire vos rivaux, l'un et l'autre leur donnant une capacité spéciale. En effet, vos compagnons ont leurs propres caractères et motivations. A chaque fois que vous prenez une décision (s'ils sont dans votre groupe), cela influe sur votre relation. Par exemple, Fenris est un ancien esclave qui a souffert des expériences d'un magicien, à chaque fois que vous prenez parti pour un magicien, vous gagnez des points de rivalité avec lui.

Le plus sympa est que l'on peut aussi flirter avec eux et même plus, que l'on soit amis ou rivaux. J'avoue avoir eu beaucoup de mal à choisir sur qui jeter mon dévolu : Anders ? Sébastien ? Fenris ? Isabela ? J'ai donc flirté avec les quatre pour finalement me décider pour Fenris... Mais chut, ne dites rien à Quantic ;-)

Chaque personnage a une série de quêtes qui lui est propre, nous permettant d'en apprendre plus sur eux. Cependant, certaines se révèlent assez sommaires au final.

C'est d'ailleurs le cas de pas mal de quêtes du jeu. On est assailli de quêtes de partout, sans trop savoir d'où elles viennent et au final, on les fait sans trop savoir à quoi elles correspondent. Et pourtant certaines découlent de choix faits dans des quêtes précédentes (tuer ou laisser en vie untel, aider cette esclave...) car il est possible de répondre de façons différentes et de faire des choix qui influencent l'évolution du scénario.

Il est cependant très rare qu'une quête ne finisse pas en combat généralisé.

Les combats sont d'ailleurs assez vifs. Il est assez difficile de se montrer stratégique. On définit à l'avance les tactiques que les compagnons doivent utiliser et leur rôle (Tank, Healer,...). En général, il suffit de bourriner sur un bouton et cela passe tout seul, seuls les boss et combats finaux pouvant poser un peu plus problème, et encore... Il est possible de passer d'un personnage à un autre pour leur donner un ordre mais cela n'est pas toujours au point.

L'exploration est quasi inexistante. La ville et ses environs sont divisés en quartiers et il suffit de choisir sur la carte où aller pour s'y retrouver, surtout que les quêtes sont représentées par une grosse flèche juste au-dessus. Les grottes, entrepôts ou autres lieux instanciés se ressemblent tous (suivant le fameux principe couloir/monstre/trésor) et il n'est pas rare de se retrouver dans la même grotte que celle à l'autre bout de la carte.

Conclusion

Malgré tous ses défauts, j'avoue prendre un certain plaisir à jouer à Dragon Age 2. En fait, à cause de mon perfectionnisme aigu, j'ai fait toutes les quêtes annexes de l'acte I, à tel point que le jeu, pensant que j'étais bloquée et qu'il me manquait la somme nécessaire pour passer à la suite, a créé une quête pour m'offrir cette somme. C'est d'ailleurs peut-être symptomatique du vrai problème du jeu : une simplification à outrance, le joueur étant tenu par la main de bout en bout.

En passant outre ce gros défaut, en jouant sans se prendre la tête et en sachant que ce n'est pas un RPG, Dragon Age 2 reste malgré tout un jeu vraiment sympa à jouer... En fait, j'aurais même envie de le recommencer avec une petite mage....

Ma note : 7/10

Remarque : Les screenshots de cette note ont été pris avec notre appareil photo pendant que je jouais pour que vous puissez voir autre chose que les images officielles (et la tête de mon perso). N'hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez^^