Profitant de ma carte d’adhérente au musée d’Orsay, je suis allée voir l’exposition Gino Severini à l’Orangerie.
Le nombre de tableaux présentés n’est pas très important mais ils sont très bien exposés – sauf ceux de la dernière salle. L’éclairage met en évidence les couleurs sur lesquelles le peintre a effectué beaucoup de recherches.
Au début des années 1900, ses tableaux font partie de ce qu’on appelle sa période divisionniste. « Le Sillon », un des premiers tableaux à l’entrée de l’expo affiche une palette superbe de bruns et de verts. Durant cette période, ses tableaux sont très influencés par Seurat comme en témoigne « Printemps à Montmartre » par exemple.
A partir de 1911, sa peinture devient plus abstraite. Certains tableaux de la période futuriste laissent entrevoir déjà le cubisme tel « Le Boulevard ».
Ces tableaux sont à cette période de couleurs très vives. Dans « Le Train blindé en action » des couleurs sombres sur une ligne mediane s’opposent aux couleurs claires et lumineuses du reste du tableau.
Vers 1916 le peintre revient à un style plus figuratif comme « La Famille du pauvre Pierrot », avec ces Arlequins qui l’ont tant marqué.
Deux panneaux sont exposés montrant les recherches géométriques du peintre.
Le musée de l’Orangerie, très didactique, propose de nombreux films dont la progrmmation est en ligne. Souhaitant voir la projection consacrée à Gino Severin, j’ai assisté à la fin de « Monet, l’instant et la lumière », qui alterne prises de vues des divers lieux où le peintre s’est rendu et les représentations qu’il en a effectué. Une bonne entrée en matière pour retourner voir les Nymphéas dans les deux salles aménagées à cet effet depuis la rénovation du musée.
Ecrit par Lise - Site