L'une des raisons est certainement le choix du mode de construction : les techniques américaines privilégient les structurent légères, plus faciles et plus rapides à monter. Elles sont avantageuses dans un payx ou l'enjeu de la "darabilité" n'est pas ancré dans les esprits, y compris en matière d'immobilier. Cela facilite aussi les opérations de démolition/reconstruction.
Mais face à ces phénomènes violent, les contructions s'envolent comme des chateaux de carte, et les personnes avec.
Autre avantage : suite à ces évènements, qui survenaient déjà par le passé, il est plus facile et plus rapide de reconstruire.
Malheureusement, cette évaluation ne vaut que si les besoins de reconstruction ne sont pas trop récurrents. Dans le cas contraire, deux solutions doivent être envisageés :
- Rendre ces territoires inconstructibles ... Cette hypotèse serait cependant encore plus difficile à mettre en oeuvre aux Etats-Unis qu'en France, du fait du besoin de libre entreprise qui meut l'ensemble de la population. Et puis à quel usage serait destinés ces territoires anciennement urbains ?
- Modifier les normes de construction pour rendre les constructions plus solides ... Cela imposerait de profondes modifications à la profession de la construction. Et puis quelle serait le niveau de résistance à attendre ? Car c'est sur la base de la norme que seront élaborés le niveau de couverture d'assurance, les demandes de réparations financières ...
Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de lien, pas de fortes présomptions.
Malheureusement, cette rigueur, qui est à l'honneur du GIEC et d'une majeure partie de la classe scientifique, fait le bonheur des climato-sceptiques. Ils profitent du refus scientifique de certification d'une corrélation pour continuer à diffuser leur message d'absence de changement climatique.
La conséquence sur le plan international est le blocage qui pourrait avoir lieu à Durban à la fin de l'année. Les Républicains, dans leur volonté égémonique de conserver leurs modes de vie et de développement économique, n'ont pas encore compris les enjeux face auxquels ils sont confrontés. Ils pourront poursuivre leur petit jeu encore quelques années, mais pas plus. Quels seront les impacts, y compris aux Etats-Unis, de ce petit jeu ?