L'immensité toute en contraste...

Publié le 02 mai 2011 par Marigotine

                     Partons avec Ludovic Coudray au pays de l'immensité à perte du vue.

Ludovic Coudray deux passions : la grande randonnée et la photographie. Après avoir découvert plusieurs pays d’Amérique du Sud, ce directeur commercial ne résiste pas à l’appel de la mystérieuse Patagonie. Si les croyances populaires veulent que ces terres esseulées abritent des êtres aux proportions gigantesques, c’est peut-être en partie à cause de ces espaces immenses, hors normes et presque sans limites, qui font l’âme de la Patagonie. C’est cette terre des géants que Ludovic Coudray nous invite à découvrir à travers ses photographies.

« La Patagonie me faisait rêver depuis longtemps, avec ses couleurs, ses grands espaces, et surtout le glacier du Perito Moreno. En deux semaines, mon périple fut rythmé par de fantastiques panoramas, du massif du Fitz Roy, au nord, jusqu’à la ville d’Ushuaia, au sud. Le plus marquant ? L’immensité à perte de vue. »

Etendue azuréenne

  

A El Calafate, un village de la province de Santa Cruz, en Argentine, le bleu du lac Argentino, mêlé aux herbes jaunes, nous donne le ton des couleurs qui accompagnent notre voyage.

Froide dérive 

  

Sur le lac Grey, au Chili, des icebergs bleus flottent et viennent pratiquement s’échouer sur la plage. Séduits par ce spectacle peu banal, nous passerons quelque temps à contempler les vaisseaux de glace aux formes futuristes.

  Hôtes méfiants

       

Nous croisons un groupe de guanacos le long du lago Argentino. Ces cousins sauvages du lama vivent en troupeau d’une vingtaine d’individus, et sont prisés par les chasseurs pour leur fourrur

Intervalles de vie

  

Après les massifs de l’Argentine et du Chili, nous partons pour Ushuaia, en direction du sud. Sur la route, nous traversons Puerto Natales et ses baraques en tôle de différentes couleurs. J’ai été arrêté par le côté insolite de ces chaussettes accrochées à la fenêtre.

La dernière ville

  

Ushuaia est considérée comme la ville la plus au sud du globe. La dernière ville du monde… Normalement, notre hébergement devait être sommaire, mais nous nous sommes retrouvés dans un appartement confortable avec vue sur la baie.

Lames acérées

       

De loin, nous aurions dû entendre le « vacarme » de ce glacier se brisant par pans entiers dans l’eau. Malheureusement, ou peut-être heureusement, ce jour-là, il a décidé d’être discret

  

- A droite de la photographie, on reconnaît facilement les Cuernos del Paine, grâce à leur forme mais surtout à leurs couleurs. Au centre de la formation rocheuse se trouve une partie plus claire, en granite, qui se distingue de la masse sédimentaire plus sombre héritée de l’ère glaciaire. Ce matin-là, seuls les oiseaux sont venus contrarier le silence. Un grand moment de pureté.

Un pas et… l’immensité

  

Ce pont est probablement « planté » là depuis des années, permettant aux nombreux randonneurs d’accéder au parc national Torres del Paine (Chili), classé réserve de biosphère par l’Unesco en raison de sa grande biodiversité et de la richesse de ses paysages.

Mer de glace

  

A proximité del Calafate, le glacier gigantesque Perito Moreno est un des rendez-vous incontournables de l’Argentine. Situé dans le parc national de Los Glaciares, il s’étire sur trente kilomètres et fait 200 mètres d’épaisseur, dont 60 mètres sont émergés.

Pointe majestueuse

  

Partis à l’aube pour une journée de randonnée, nous avons en ligne de mire le Cerro Torre, qui se reflète dans l’eau. C’est un des plus beaux sommets de Patagonie, situé à la frontière entre le Chili et l’Argentine.