A compté du 1 juillet prochain, la municipalité de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) expérimentera son « RSA jeunes Clichois ». Durant un an, 250 000 euros seront débloqués afin de venir en aide aux jeunesbénéficiaires. Une manière efficace de répondre à unchômage plus que problématique chez les jeunes ?
« RSA jeunes Clichois » est un nouveau dispositif d’aide aux jeunes. Cette nouvelle version du revenu de solidarité active (RSA) se veut « plus ciblée et moins restrictive ». D’ici l’été, quelque 275 jeunes devraient bénéficier de ce dispositif. Face aux nombreuses difficultés sociales et économiques rencontrées par lesjeunes, la municipalité de Clichy a décidé d’agir. L’objectif ? « étendre le RSA aux jeunes Clichois de moins de 25 ans sur la base de projet individuel d’insertion et de formation, afin de favoriser le retour à l’emploi », précise le maire.
Cette aide concernera les jeunes de 21 à 25 ans résidant à Clichy, non scolarisé et sans enfant. Les jeunesdevront également être demandeurs d’emplois et ne toucher aucun minima sociaux. Toutefois, son montant pourra varier de 100 euros par mois pour les jeunes résidant toujours chez leur parent à 250 euros pour ceux qui l’ont quitté.
Le RSA classique trop restrictif
Créé en septembre 2010, le RSA jeune a été longtemps critiqué, tant par les associations que par les syndicats, le jugeant trop restrictif. Auparavant, il fallait travailler l’équivalent de deux ans au cours des trois dernières années pour en être bénéficiaires. « Rares sont les jeunes qui peuvent en bénéficier car il faut justifier de 24 mois d’emplois sur les 36 derniers mois.
Au total, ce sont moins de 10 personnes qui bénéficient du RSA à Clichy », déclare la maire. Pourtant, les besoins sont réels. Chaque année, 1400 jeunes sont reçus en entretien par la Mission locale de la ville.
En adoptant ce dispositif, Clichy devient ville pilote en personnalisant son aide aux jeunes. « Nous voulons donner un coup de pouce aux jeunes qui ont peu ou pas d’argent et qui sont prêts à s’engager dans une vraie démarche d’insertion, explique Gilles Catoire, maire socialiste