Gaultier, Saint-Laurent, Lagerfeld détrônés par de vulgaires sprays ?
Saison, matière, couleur, collection, tendance, tout est possible. Suffit de maîtriser l'art du pschitt.
Dans un monde où l'on ne communique plus que via une pomme tout en se nourrissant de poisson rectangulaire, l'avenir
glamour serait-il dans l'atomiseur ?
Ça donnerait :
Le matin : un café, une douche, un pschitt.
Le défilé de mode : un spray rock pour Kate, un spray sportwear pour Gisèle, un spray présidentiel pour
Carla
La séance de lèche-vitrine : "Prenez le spray Denim, il ira mieux avec le spray Liberty ."
Et les histoires qui font rêver, pleines de Cendrillons en robe couleur de lune ou de temps ? Plus besoin de
baguette magique ni de carosse. Une dizaine de pschitts achetés en un clic sur le Web via l'appli Spray, et voilà.
Ah, ce monde moderne. Un peu moins poétique, mais tellement plus pratique. Jusqu'au jour où lui-même fera
pschitt…