Cet après-midi débuteront les journées etourisme d’Anglet. Cette année la problématique de la proximité est à l’honneur : développement local, offres de proximité, géolocalisation, animateur des acteurs, j’en passe et des meilleurs sont au programme. Je vous laisse consulter le déroulé des 2 jours sur le site de la MOPA pour en savoir plus. Pour ceux qui twitteront ou qui voudront nous suivre à distance, je vous rappelle le hashstag de la manifestation : #anglet11.
Pour commencer en douceur cette semaine, je vous propose quelques résultats du questionnaire sur le référencement du 15 avril 2011. Je ne propose que quelques éléments cette fois-ci, car je laisse le « gentil étudiant » faire son analyse, et éventuellement vous livrer ces conclusions quand son mémoire sera achevé. Il y a eu une cinquantaine de répondants et ce sont les offices de tourisme qui ont surtout répondu (une vingtaine), puis des CDT, quelques prestataires touristiques (hôtels, gîtes, restaurants, agences, portail…), 2 CRT et 1 consultant.
Plus de 50 % réalise à la fois du référencement naturel et payant et plus de 40 % travaillent leur référencement naturel. Un répondant avoue ne connaître ni l’un ni l’autre mais qu’il se rassure, il fait du référencement naturel à l’instar de Monsieur Jourdain sans le savoir, mais il n’optimise pas sa visibilité ni son positionnement sur les moteurs de recherche. Une bonne nouvelle, le panel des répondants déclarent connaître les 2 types de référencement.
En raison de la nature des répondants (majoritairement des territoriaux), les objectifs principaux du référencement sont (attention plusieurs réponses possibles) :
- Développer la marque et la notoriété (73 %)
- Développer les ventes en ligne (42 %)
- Générer des prospects offline et les ventes offlines (38 %)
Sans surprise le principal obstacle identifié et ce à plus de 80 % est l’augmentation de la concurrence pour se positionner dans les résultats. La lutte est rude dans le tourisme et il est de plus en plus dur pour certaines destinations à se positionner sur la première page des résultats et ne parlons même pas des 3 premiers résultats !
Les budgets sont faibles car environ 30 % des répondants sont à moins de 2 000 euros/an et plus de 25 % ne disposent pas d’un budget. Ce n’est pas étonnant en raison de la nature des répondants. Moins de 10 répondants ont un budget supérieur à 10 000 euros. On sent les CRT derrière ces réponses et les agences ;-) Pour finir je vous conseille de lire le billet de François Houste sur La pyramide des responsabilités du eTourisme institutionnel. Google me disait un jour être étonné qu’en France, une grosse ville, le département de cette ville et la région qui chapote l’ensemble achètent aux mêmes périodes les mêmes mots clés. C’est bien cela fait monter les enchères et enrichit intelligemment google ! Il paraît que dans d’autres pays ils se mettent autour d’une table pour partager les campagnes en cours et jouer la complémentarité. La bonne journée à nos “gentils lecteurs” et si possible à Anglet !