Marilyn Edwards naît le 21 novembre 1929 dans le quartier new-yorkais de Brooklyn. Alors qu'elle étudie la philosophie et la littérature anglaise à l'Hofstra College de Hempstead, à Long Island, elle épouse Robert French en 1950. L'année suivante, Marilyn French obtient sa licence dans son alma mater, où elle retournera passer une maîtrise en 1964 avant de soutenir au début des années 1970 une thèse sur l'Ulysse de James Joyce. Tandis que la jeune femme se lance dans une carrière d'écrivain, son mariage se révèle un échec, et le couple divorce en 1967. En 1977, elle publie The Women's Room (Toilettes pour femmes), qui se vend à plus de vingt millions d'exemplaires et sera traduit dans une vingtaine de langues. Elle a succombé à une crise cardiaque le 2 mai 2009, dans un hôpital de Manhattan.
Le roman Toilettes pour femmes avait parfaitement décrit, en 1977, les nouvelles aspirations des femmes. Son auteure, Marilyn French, est morte samedi à New York d'une crise cardiaque, à l'âge de 79 ans.
«Je suis une personne en colère», déclarait-elle en 2007 au journal britannique The Independant. Cette colère avait été canalisée dans Toilettes pour femmes, un succès de librairie international, un roman qui avait été vendu à 20 millions d'exemplaires, et traduit en 20 langues. Pour plusieurs, Toilettes pour femmes était considéré comme le plus important succès de librairie féministe, avec Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir.
Ce long roman raconte l'histoire de Mira Ward, femme au foyer dans les années 1950 qui, graduellement, divorce, reprend ses études universitaires et affirme son indépendance avec son groupe d'amies dans les années 1970.
Son livre était tombé «exactement au bon moment», déclarait hier au Los Angeles Times l'éditrice de Feminist Press, Florence Howe, au moment où le mouvement féministe devenait une force majeure en Amérique du Nord et dans plusieurs pays occidentaux à la fin des années 1970.
D'après http://www.universalis.fr/encyclopedie/marilyn-french / http://www.ledevoir.com/culture/livres/249104/marilyn-french-mort-d-une-ecrivaine-phare-du-feminisme-amercicain