Ma canitie

Par Prland

C’est un processus normal, rien de grave. Le blanchissement de cheveux est l’un des cadeaux qui arrivent avec l’avancée dans l’âge. J’aime bien celui-là, vraiment.

Mon patrimoine génétique me prédestinait à garder des cheveux longtemps et des cheveux grisonnants relativement tôt. J’y étais préparé et l’attendais presque. Je me souviens d’ailleurs de mon pote de fac qui faisait des ravages malgré la précocité de ses cheveux blancs. Je me souviens aussi que dans les années 90, s’offrir un effet poivre et sel dans un salon de coiffure coutait à peu près un rein. Et voilà que la nature me conduit vers ça, gratos.

Jouer le patriarche sur Twitter dissimule forcément une passion toute relative pour l’avancée dans l’âge. Déjà en 2007, ça me travaillait. Alors je surjoue. Et plutôt que d’attendre transi le moment où mes cheveux blancs ne seront un avantage que professionnel, celui que les américains appelle le “Grey hair factor”, je rappelle tous les jours à George Clooney qu’il n’a qu’à bien se tenir : j’arrive.