Aujourd'hui, 1er mai, les manifestations n'ont pas connu de fortes mobilisations, tant à Paris qu'en province. Entre 77 000 personnes selon la police et 120 000 personnes, selon les syndicats, se sont mobilisés dans l'Hexagone.
Ce manque de mobilisation est peut-être lié au fait que le 1er mai est un dimanche.
Mais cette faible mobilisation est peut-être également imputable à un renoncement après les manifestations contre la réforme des retraites qui n'ont pas permis de faire changer les orientations gouvernementales.
Les français n'ont pourtant jamais connu une telle régression généralisée (régressions économiques, sociales...) et un travail ne devient même plus suffisant pour les plus bas salaires pour se loger, se nourrir correctement, élever ses enfants et ne protège pas de la précarité.
Ces problèmes auraient dû les conduire à se mobiliser pour montrer leur mécontentement. La surdité du gouvernement face aux mécontentements, la langue de bois de nos ministres qui déclarent que la croissance repart et que le chômage diminue alors que nous savons tous que c'est faux sont probablement des facteurs de démobilisation.
A moins que nos concitoyens attendent 2012 pour changer les choses !