
Fire of Conscience c’est le film juste au-dessus de la moyenne qui souffre affreusement d’identité. Et la chose est d’autant plus difficile à écrire qu’on le doit à Dante Lam, un réalisateur qui a du talent mais qui ne va ici, pas au bout des choses. Pourtant, Fire of Conscience est un polar dans lequel on parvient à s’immerger bien qu’il soit rempli de clichés du genre ; entre interrogatoires musclés et psychologie du flic stéréotypé à souhait. S’il y a de bonnes scènes d’action (voir celle du restaurant ou bien de la voiture), le film ne brille pas pour son scénario. Si ce n’était que ça. Il est surtout mal servi par un casting sans charisme. Leon Lai Ming est épouvantable - à la limite du ridicule - en flic torturé (les années ne le rendent malheureusement pas meilleur). Richie Ren Yin Chi est à peine mieux en affichant une coupe de cheveux risible. En gros, les acteurs ne sont pas bons et l’on frise le point de non-retour lors de scènes mélodramatiques qui virent au grand guignolesque. Une horreur, pauvre Vivian Hsu Yeuk Suen (qu’il est loin le temps de Angel Heart). On notera le petit rôle déchirant pour Wang Bao Qiang, mal employé. Quant à Liu Kai Chi en flic désabusé, il en fait parfois de trop, dommage.
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