La réforme, votée il y a près d'un an, s'applique aussi aux crédits en cours. Elle vise surtout à limiter les dérives des crédits renouvelables, présents dans 82% des dossiers de surendettement, selon la Banque de France.
L'une des mesures phares de cette loi consiste à limiter la durée de vie des crédits renouvelables. Leur durée de remboursement est désormais limitée à 36 mois pour tout prêt inférieur à 3000 euros, et à 60 mois au-delà de cette somme. Ce qui devrait se traduire pour le consommateur, par une augmentation des mensualités de remboursements et par une diminution du poids des intérêts et donc du coût total du crédit.
Autre changement notoire, l'emprunteur qui s'endette pour plus de 1000 euros doit pouvoir choisir entre un crédit renouvelable aux taux frôlant les 20% et un crédit à la consommation. «Les vendeurs devront proposer d'autres formes de crédit, ce qui devrait limiter les risques de surendettement», estime Maxime Chipoy à l'UFC-Que choisir, globalement satisfait de la loi.