Monsieur Claude DURRIEU à droite avec son ami René OTHON un travail d'équipe pour l'entretien et la restauration de la tombe du général de MONSABERT afin de préserver sa mémoire .Deux bénévoles du souvenir Français de Gironde plus précisement à "Le Barp" , dont le président Jérôme KAUFFMAN a présenté dernièrement des dossiers de demande d'attribution de la médaille "Civisme et Dévouement de l'ANT-TRN en leur faveur .
Ainsi monsieur René OTHON a reçu l'année dernière la distinction ( N° 2069 le 14/06/2010) aujourd'hui c'est monsieur DURRIEU qui a été retenu pour la médaille "Civisme et Dévouement palme or (N° 2170 du 23/04/2011)
Joseph Jean de Goislard de Monsabert (né le 30 septembre 1887 à Libourne - mort le 13 juin 1981 à Dax) était un général français.
Il s'illustra pendant la Seconde Guerre mondiale en Afrique, puis pendant la campagne d'Italie à la tête de la 3e Division d'Infanterie Algérienne (3e D.I.A.) et enfin lors de la campagne qui
suivit le débarquement de Provence, au cours de laquelle il libéra notamment Toulon et Marseille.
Né au sein d'une famille de militaires, Joseph de Goislard de Monsabert, après des études au lycée Saint-François-Xavier de Vannes, est admis à Saint-Cyr en 1907. Il fait ses classes au 50e
Régiment d'Infanterie de Périgueux, puis rejoint, en 1908, l'École spéciale militaire. Il appartient à la promotion du Maroc (92e promotion 1907-1910). Volontaire pour l'Armée d'Afrique, il doit
cependant quitter le Maroc et le 3e Tirailleurs pour s'illustrer pendant la Grande Guerre au 1er Régiment Mixte de Zouaves et de Tirailleurs puis au 9e Régiment de Marche de Zouaves qu'il aura
plus tard l'honneur de commander.
Quand, après son stage à l'École supérieure de guerre, il doit quitter la troupe, c'est le plus souvent en Afrique du Nord qu'il demande à servir dans les garnisons de Talda, Taza, Blida.
Commandant la 5e brigade de l'infanterie d'Afrique et commandant de la subdivision de Milinia, il est directement confronté aux évènements de 1942.
Il prend alors fait et cause pour le débarquement américain en Algérie, en tentant de neutraliser les troupes hésitantes. Il se voit confier le commandement de la 3e division d'infanterie
algérienne (3e DIA), avec mission de la mettre sur pied et de l'entraîner. Homme de contact, il acquiert auprès de ses cadres et de ses hommes, français ou musulmans, prestige et confiance, et
donne ainsi à la division une âme qui se manifesta avec éclat dès les premiers combats.
Sa première tâche est de refouler les allemands débarqués à Bizerte en Tunisie. Après six mois de combat, la division entre à Tunis au milieu des acclamations de la population. Puis c'est la
campagne d'Italie de novembre 1943 à juillet 1944 pendant laquelle la 3e D.I.A. joue un rôle éminent au sein du corps expéditionnaire français en enlevant notamment la crête du Belvédère. Pendant
dix jours, la division Monsabert retient, sur un front de 8 km, 27 bataillons allemands sur les 44 opposés à la 5e Armée américaine qui combat sur 70 km de front.
Il prend alors part au débarquement de Provence, à la reconquête de Toulon, de Marseille et à la défense de Strasbourg, manifestant ses qualités exceptionnelles de meneur d'hommes. Nommé au
commandement du 2e Corps d'Armée, il franchit le Rhin et s'empare de Stuttgart. Il devient le premier commandant en chef des troupes françaises d'occupation en Allemagne.
Le 30 septembre 1946, le Général d'Armée de Goislard de Monsabert prend sa retraite, mais son activité demeure grande comme en témoigne son élection comme député des Basses-Pyrénées et sa place
au sein de l'amicale des anciens de la 3eD.I.A. Il meurt le 13 juin 1981, laissant derrière lui, pour toutes les générations à venir, l'image d'un chef qui a réuni en lui toute la rigueur de la
tradition et tout l'enthousiasme d'un jeune saint-cyrien.
Le Général de Monsabert a donné son nom à la 169e promotion de l'Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr (1982-1985).
Source WIKIPEDIA